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Aspects tomodensitométriques des pneumopathies infiltrantes diffuses associées aux connectivites - 29/12/18

Doi : 10.1016/j.rmr.2018.10.485 
H. Gharsalli 1, , M. Attia 2, I. Sahnoun 1, S. Hantous-Zannad 2, N. Ghrairi 3, S. Maalej 1, K. Ben Miled M’rad 2, H. Neji 2, L. Douik El Gharbi 1
1 Pavillon D, hôpital A.-Mami, Ariana, Tunisie 
2 Service de radiologie, hôpital A.-Mami, Ariana, Tunisie 
3 Laboratoire de biologie médicale, hôpital A.-Mami, Ariana, Tunisie 

Auteur correspondant.

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Résumé

Introduction

La tomodensitométrie (TDM) thoracique joue un rôle décisif à toutes les étapes de la prise en charge des PID associées aux connectivites. Le but de ce travail est de préciser le rôle de la TDM dans le diagnostic positif et l’évaluation lésionnelle des PID liées aux connectivites.

Méthodes

Étude rétrospective colligeant 24 dossiers de patients présentant une PID confirmée par une TDM associée à une connectivite retenue sur des données cliniques et paracliniques.

Résultats

L’âge moyen était de 57,7 ans. La PID a révélé la connectivite dans 14 cas. L’analyse TDM des PID associées aux polymyosites/dermatomyosites (9 cas) a révélé comme lésion élémentaire prédominante l’hyperdensité en « verre dépoli », notée dans les 9 cas. Des condensations ont été observées dans 6 cas. Ces signes radiologiques prédominaient au 1/3 inférieur chez tous les patients. Le diagnostic radiologique le plus évoqué était une pneumonie interstitielle non spécifique (PINS) (n=5). Dans la polyarthrite rhumatoïde (6 cas), les lésions TDM élémentaires étaient les lignes septales irrégulières (n=4) et le rayon de miel (n=4) prédominant au 1/3 inférieur et dans la zone corticale dans les 4 cas. Une pneumopathie interstitielle commune (UIP) certaine a été décrite dans 2 cas et une PINS dans 1 cas. La lésion élémentaire prédominante chez les 5 patients ayant un syndrome de Gougerot-Sjögren (SGJ) était l’hyperdensité en « verre dépoli » notée dans 4 cas. Ces anomalies prédominaient dans la majorité des cas au 1/3 inférieur (4 cas/5) et sans gradient transversal (3 cas). Ces lésions cadraient avec une PINS dans 2 cas. La pneumopathie interstitielle lymphocytaire (LIP) a été décrite dans 1 cas révélant le SGJ. L’hyperdensité en « verre dépoli » et les lignes septales irrégulières prédominant au 1/3 inférieur et à la médullaire ont été observés chez les 2 patientes ayant une sclérodermie avec une dilatation œsophagienne. L’aspect TDM était celui d’une PINS dans les 2 cas. L’analyse TDM de la PID liée au Lupus (n=1) et à la connectivite mixte (n=1) révélait la présence de lignes septales irrégulières, de rayon de miel et de distorsion broncho-vasculaire à prédominance corticale cadrant avec une UIP dans les 2 cas.

Conclusion

La TDM occupe une place importante dans la prise en charge des PID associées aux connectivites en identifiant les lésions élémentaires et leur topographie permettant d’évoquer un ou plusieurs diagnostics. L’intégration des données cliniques permet d’approcher un diagnostic plus précis.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

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© 2018  Publié par Elsevier Masson SAS.
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Vol 36 - N° S

P. A215 - janvier 2019 Retour au numéro
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