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Tuberculose et maladie veineuse thromboembolique à l’hôpital de la Paix de Ziguinchor - 29/12/18

Doi : 10.1016/j.rmr.2018.10.577 
A. Diatta 1, , K. Diallo 2, S. Niang 3, S. Manga 4, N.M. Manga 2, Y. Kane 5
1 Service de pneumologie, hôpital de la Paix, Ziguinchor, Sénégal 
2 Service des maladies infectieuses, hôpital de la Paix, Ziguinchor, Sénégal 
3 Service de pneumologie, hôpital régional, Saint-Louis, Sénégal 
4 Service de cardiologie, hôpital de la Paix, Ziguinchor, Sénégal 
5 Service de néphrologie, hôpital de la Paix, Ziguinchor, Sénégal 

Auteur correspondant.

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Résumé

Introduction

La tuberculose demeure un problème de santé publique dans le monde. Elle entraîne des troubles de la coagulation à l’origine de la MVTE.

Méthodes

Il s’agit d’une étude rétrospective portant sur 16 cas d’association TP–MVTE colligés en trois ans (2015–2018) à l’hôpital de la Paix de Ziguinchor. Le but de ce travail est de déterminer les caractéristiques épidémiologiques, cliniques thérapeutiques et évolutives de cette association.

Résultats

Cette association représente 4,4 % des cas tuberculose hospitalisés (n=360). Elle a intéressé 4 femmes et 12 hommes. L’âge moyen est de 30 ans avec des extrêmes de 18 ans à 67 ans. La maladie est survenue dans 75 % des cas chez les tuberculoses nouveau cas et dont 62,5 % à microscopie positive. Les signes évocateurs de la MVTE sont survenus dans 45 % moins d’une semaine après l’hospitalisation, représentés par une douleur des membres inférieurs dans 81,5 % des cas. La MVTE est représentée par une thrombophlébite du membre inférieur dans 10 cas, du membre supérieur dans un cas et d’embolie pulmonaire isolée dans 2 cas, de thrombophlébite du membre inférieur avec embolie pulmonaire dans 3 cas. Le traitement repose la fois sur les antituberculeux et les anticoagulants. L’évolution était favorable dans 87,5 % des cas. Nous déplorons deux décès.

Conclusion

La tuberculose constitue de plus en plus un facteur de risque de la MVTE. Elle doit être recherchée systématiquement dans nos pays d’endémie tuberculeuse lorsque le bilan étiologique de la MVTE est négatif. Le traitement de cette association parait délicat en raison des interactions médicamenteuses entre la rifampicine et les antivitamines K justifiant un contrôle biologique étroit.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

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© 2018  Publié par Elsevier Masson SAS.
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Vol 36 - N° S

P. A250 - janvier 2019 Retour au numéro
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