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Tolérance et efficacité de l’osimertinib chez les patients (pts) octogénaires atteints de cancer du poumon non à petites cellules (CPNPC) porteurs d’une mutation T790M de l’Epidermal Growth Factor Receptor (EGFR) pré-traités par inhibiteurs de tyrosine-kinase (ITK) de l’EGFR. Étude Explore T790M, cohorte octogénaire - 29/12/18

Doi : 10.1016/j.rmr.2018.10.067 
K. Saboundji 1, , J.B. Auliac 1, G. Fraboulet 2, M. Andre 3, J. Madelaine 4, G. Quéré 5, P. Masson 6, A. Vergnenegre 7, R. Lamy 8, S. Raymond 9, A.M. Chiappa 10, P.A. Hauss 11, P. Fournel 12, R. Corre 13, C. Chouaid 14
1 Pneumologie, Mantes La Jolie, France 
2 Oncorif, Paris, France 
3 Pneumologue, Réunion, France 
4 Pneumologie, Caen, France 
5 Pneumologie, Brest, France 
6 Pneumologie, Cholet, France 
7 Pneumologie, Limoges, France 
8 Oncologue, Lorient, France 
9 Pneumologie, Metz, France 
10 Pneumologie, Quimper, France 
11 Pneumologie, Elbeuf, France 
12 Pneumologie, Saint-Étienne, France 
13 Pneumologie, Rennes, France 
14 Pneumologie, Créteil, France 

Auteur correspondant.

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Résumé

Introduction

L’osimertinib a obtenu en 2016 une AMM dans le CPNPC métastatique EGFR positif avec mutation T790M ayant progressé après traitement par ITK de l’EGFR de 1re ou 2e génération. L’objectif de l’étude est d’évaluer la tolérance et l’efficacité de l’osimertinib dans la cohorte des pts de plus de 80 ans.

Méthodes

Étude rétrospective multicentrique incluant les pts âgés de plus de 80 ans ayant un CBNPC métastatique T790M positif ayant bénéficié de l’osimertinib dans le cadre d’une autorisation temporaire d’utilisation (7/4/2015 au 27/4/2016). L’efficacité est évaluée sur la survie globale (SG) et la survie sans progression (SSP) analysées dans l’ensemble de la population, le sous-groupe avec métastases cérébrales à l’initiation d’osimertinib et selon le nombre de lignes de traitement antérieures (1 contre2)

Résultats

Les 52 centres ayant participé à l’étude ont inclus 43 pts80 ans/205 : âge moyen 84,5 ans, femmes 90,7 %, non-fumeurs 90,5 %, adénocarcinome 100 %, mutations EGFR exons 19/21/T790M de novo : 60 %/32,5 %/17,5 %, PS 0–1/2 : 85,7 %/14,3 %, stade IV 80,4 % ; métastase cérébrale à l’initiation d’osimertinib 15 %. La mutation T790M est identifiée par biopsie liquide dans 25,6 %, re-biopsie tissulaire 74,4 % ; avant osimertinib : médiane de traitement 2 lignes, tous ont reçu un ITK de l’EGFR de 1re/2e génération (première intention 79,1 % des cas). L’osimertinib a été utilisé en 2e ligne dans 41,9 % des cas,3e ligne dans 58,1 % des cas La médiane de SSP est de 17,5 [IC95 :12,2–19] mois sans différence statistiquement significative selon la présence de métastases ; 20,6 [IC95 18,8–NA] mois chez les pts avec métastases cérébrales et 16,7 [IC95 :10,4–19] mois sans métastases cérébrales (p : 0,1) ; ou la ligne de traitement d’utilisation de l’osimertinib : 17 [IC95 :8,7–NA] mois en 2e ligne vs 18,6 [IC95 :10,6–23] mois en 3e ligne. La médiane de SG depuis l’initiation d’osimertinib : 22,8 [IC95 :15,7–NA] mois, 20,6 [IC95 : 13,4–27,8] mois chez les pts sans métastases cérébrales, non atteinte chez les pts avec métastases cérébrales. Pas de différence statistiquement significative entre l’utilisation d’osimertinib en 2e ou3e ligne de traitement : 27,8 [IC95 :12,2–27,8] vs 22,8 [IC95 :12,2–NA] mois ; (p=0,9). Trois pts ont arrêté le traitement pour toxicité.

Conclusion

L’efficacité de l’osimertinib chez les plus de 80 ans présentant une mutation de l’EGFR T790M semble similaire à celle observée dans les essais cliniques en 2e ligne et les pts plus jeunes.

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© 2018  Publié par Elsevier Masson SAS.
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Vol 36 - N° S

P. A36-A37 - janvier 2019 Retour au numéro
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