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Anxiété et dépression chez les patients atteints de bronchopneumopathie chronique obstructive - 05/01/20

Doi : 10.1016/j.rmra.2019.11.217 
M. Chaabouni , W. Feki, K. Abdelmouleh, N. Moussa, N. Kallel, N. Bahloul, A. Kotti, I. Yangui, H. Ayadi, S. Msaad, W. Ketata, S. Kammoun
 Service de pneumologie, Sfax, Tunisie 

Auteur correspondant.

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Résumé

Introduction

La bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO) est une pathologie respiratoire handicapante qui altère la qualité de vie des patients et peut avoir un impact psychologique assez important. Cette étude a pour but de déterminer la prévalence et les facteurs prédictifs de l’anxiété et de la dépression chez les patients atteints de BPCO.

Méthodes

Il s’agit d’une étude transversale étendue sur quatre mois (1er janvier–30 avril 2019) incluant des patients de sexe masculin atteints de BPCO suivis au service de pneumologie du CHU Hédi-Chaker de Sfax, Tunisie. Plusieurs échelles ont été utilisées : mMRC pour évaluer la dyspnée, CAT pour quantifier l’impact de la pathologie sur la vie des patients, GOLD pour stadifier le degré l’obstruction bronchique, et Hospital Anxiety and Depression Scale (HAD) pour détecter la symptomatologie anxieuse et dépressive.

Résultats

Soixante-trois patients ont été questionnés. L’anxiété a été retrouvée chez 6 patients (9,5 %) dont un avait une symptomatologie certaine. On a détecté les symptômes dépressifs chez 12 patients (19 %) dont 6 avaient une symptomatologie certaine. Ni l’âge, ni la retraite, ni l’origine géographique, et ni le niveau socio-économique n’avaient d’effets sur la psychologie des patients (p>0,05). L’anxiété était corrélée au nombre d’exacerbations durant la dernière année (p<0,005). Il y avait une relation statistiquement significative des 2 scores du HAD avec mMRC (p<0,05) et CAT (p<0,001). Cependant, les valeurs spirométriques et le GOLD n’avaient pas de corrélation avec les scores HAD (p>0,05).

Conclusion

La prévalence de l’anxiété et de la dépression sont assez importantes chez les patients atteints de BPCO, surtout aux stades sévères de la maladie. Elles devraient être systématiquement recherchées et prises en charge.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

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© 2019  Publié par Elsevier Masson SAS.
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Vol 12 - N° 1

P. 104 - janvier 2020 Retour au numéro
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