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Connaissances, attitudes et pratiques des étudiants en médecine de la faculté des sciences de la santé de Brazzaville vis-à-vis du tabagisme - 05/01/20

Doi : 10.1016/j.rmra.2019.11.282 
F.H. Okemba Okombi 1, , B. Akiera 2, E.L.P. Bemba 1, R.G. Bopaka 3, B.K. Ossale Abacka 3, G. Ondzotto 4
1 Service de pneumologie, CHU de Brazzaville, faculté des sciences de la santé, université Marien Ngouabi, Brazzaville, Congo 
2 CIESPAC, Brazzaville, Congo 
3 Service de pneumologie, CHU, Brazzaville, Congo 
4 Faculté des sciences de la santé, université Marien-Ngouabi, Brazzaville, Congo 

Auteur correspondant.

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Résumé

Introduction

Le tabagisme est défini comme étant l’usage prolongé, donc abusif de n’importe quelle forme de produits à base de tabac [1]. Il constitue un problème majeur de santé publique. Les professionnels de santé dont les étudiants en médecine ont un rôle à jouer dans la lutte anti-tabac [2]. C’est pourquoi nous nous proposons d’évaluer le niveau de connaissances, attitudes et pratiques vis-à-vis du tabagisme des étudiants de la faculté des sciences de la santé de Brazzaville.

Méthodes

Il s’agit d’une étude descriptive, comparative allant du 15 mai au 15 octobre 2018 menée à la faculté des sciences de la santé de Brazzaville.

Résultats

Trois cent étudiants étaient inscrits avec une fréquence à 16,3 %. L’âge moyen : 20,6±2,5 ans (extrêmes : 17 à 29 ans). On notait 60, 7 % (F) contre 39, 3 % (H) ; 93,0 % des étudiants étaient célibataires contre 7,0 % en couple. L’âge moyen à la première bouffée était de 15±2,5 ans. Leur âge se situait entre 15 et 18 ans. La majorité adoptait une attitude positive sur la mise en garde des méfaits du tabac ; 79,3 % estimaient que, les fumeurs pouvaient arrêter de fumer s’ils en avaient la volonté ; 77,3 % pensaient qu’il était de la responsabilité du médecin de convaincre les gens d’arrêter de fumer. Concernant la formation spécialisée, 91,3 % avaient jugé nécessaire de suivre une telle formation et 94,0 % optaient pour une interdiction de vente du tabac aux mineurs et pour une restriction de fumer dans les lieux publics fermés (87,3 %) ; 75,7 % interdisaient la publicité sur les produits du tabac.

Conclusion

Le tabagisme chez les étudiants en médecine à Brazzaville est faible. Ses méfaits sont bien connus par eux. C’est pourquoi, il faut établir une stratégie claire, efficace et durable ciblant surtout les jeunes.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

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© 2019  Publié par Elsevier Masson SAS.
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Vol 12 - N° 1

P. 131 - janvier 2020 Retour au numéro
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