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Étude la validité des tests spirométriques effectués en médecine de ville - 05/01/20

Doi : 10.1016/j.rmra.2019.11.281 
Y. Djeghri , K. Tlili, A. Meridj, R. Belala
 Université 3, Constantine, Algérie 

Auteur correspondant.

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Résumé

Introduction

La spirométrie en cabinet permet une exploration des fonctions respiratoires. Son rôle est central dans le diagnostic, la prise en charge et le suivi de maladies à forte prévalence telles que l’asthme et la BPCO. La validité de l’examen repose sur la connaissance de critères de qualité concernant tant la technique d’exécution de la manœuvre, que l’interprétation correcte des résultats. L’objectif de l’étude été d’évaluer la qualité des courbes débits-volumes, de vérifier si les interprétations des résultats des spirométries sont conformes aux recommandations et d’étudier les valeurs utilisées par les spiromètres pour déterminer le seuil de normalité (valeur théorique, limite inférieure de la norme [LIN], Z-score).

Méthodes

Une étude rétrospective et anonyme de 223 spirométries pratiquées en médecine de ville a été réalisée. Les courbes débit-volume et volume-temps étaient analysées par un pneumologue. Les critères d’évaluation étaient pour l’acceptabilité :

– un bon départ, évalué par un pic précoce sur les courbes débit-volume ;

– l’absence d’artefacts causés par la toux ou la variation du débit expiratoire ;

– une durée d’expiration supérieure ou égale à 6 secondes ou l’obtention d’un plateau sur la courbe volume-temps.

La reproductibilité n’a pas été évaluée, car les courbes des différents essais n’étaient pas disponibles.

Résultats

Un bon départ a été confirmé pour 92,2 % des courbes, l’absence d’artefacts pour 80,3 % des courbes et une durée d’expiration suffisante dans seulement 63 % d’entre elles. La qualité des courbes été acceptable (tous les critères étaient remplis sauf le critère de reproductibilité) dans seulement 50,8 % des cas. La baisse du VEMS était le principal critère de diagnostic du trouble ventilatoire obstructif (61,6 % des cas). L’obstruction des voies aériennes périphériques était utilisée comme critère de diagnostic de l’asthme dans 15 % des cas. La limite inférieure de la normale (LIN) été disponible seulement sur 16 % des spiromètres.

Conclusion

Ces résultats confirment la difficulté à réaliser et à interpréter cet examen de façon optimale. Une formation appropriée des personnes réalisant la spirométrie ainsi qu’un contrôle qualité rigoureux sont indispensables pour obtenir des résultats de qualité.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

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© 2019  Publié par Elsevier Masson SAS.
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Vol 12 - N° 1

P. 130-131 - janvier 2020 Retour au numéro
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