S'abonner

Comportements tabagiques chez les infirmiers tunisiens - 05/01/20

Doi : 10.1016/j.rmra.2019.11.292 
I. Moussa , H. Besma, O. Jemai, I. Khalfallah, A. Slim, H. Ben Yahiya, R. Smaoui, J. Ammar, A. Hamzaoui
 Service de pneumologie, pavillon B, hôpital Abderahmen-Mami, Ariana, Tunisie 

Auteur correspondant.

Bienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
Article gratuit.

Connectez-vous pour en bénéficier!

Résumé

Introduction

L’accroissement des conduites addictives constitue aujourd’hui un problème majeur de santé, notamment en milieu hospitalier.

But

Évaluer les comportements tabagiques des infirmiers tunisiens.

Méthodes

Il s’agit d’une étude descriptive transversale par un auto questionnaire anonyme standardisée fait sur une période de 3 mois. L’étude a porté sur les infirmiers présents dans différents services de spécialités différentes : trois services de pneumologie, les urgences et la cardiologie.

Résultats

Cent questionnaires ont été distribués. Quatre-vingt-un infirmiers ont accepté de répondre au questionnaire. L’âge moyen était 35,2 ans. Cinquante-six pour cent des participants étaient de sexe masculin. Le tabagisme était retrouvé dans 33 % des cas. Trente-neuf infirmiers étaient non-fumeurs et 15 étaient des ex-fumeurs. Le tabagisme était observé dans le service des urgences dans 52 % des cas. L’âge moyen des fumeurs était de 33 ans. L’âge moyen de début du tabagisme était de 19 ans. Soixante-trois pour cent des fumeurs ont essayé au moins une fois d’arrêter de fumer. La gêne de l’entourage et les causes financières étaient les causes les plus fréquentes qui ont incité les infirmiers à essayer d’arrêter. Les principales causes qui favorisaient le tabagisme chez le personnel hospitalier étaient par ordre de fréquence : la charge de travail (47 %), le nombre d’heures de travail important (30 %) et les situations de conflit interpersonnel et le stress (23 %). Le test de Fagerstrom montre que plus de la moitié des fumeurs avaient une forte et une moyenne dépendance respectivement dans 26 % des cas et 30 % des cas.

Conclusion

La prévalence du tabagisme demeure élevée chez le personnel hospitalier de sexe masculin malgré l’interdiction légale de fumer à l’hôpital. Cela souligne la nécessité de multiplier les efforts, les formations et les journées de sensibilisations pour les jeunes infirmiers.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Plan


© 2019  Publié par Elsevier Masson SAS.
Imprimer
Export

    Export citations

  • Fichier

  • Contenu

Vol 12 - N° 1

P. 135 - janvier 2020 Retour au numéro
Article précédent Article précédent
  • Association entre tabagisme et dépression mentale en milieu universitaire : analyse des données de 3101 étudiants d’une université camerounaise
  • E.W. Pefura-Yone, P.D. Fatta-Golonga, A. Djenabou, O.J.P. Kamga, V. Poka-Mayap, A.D. Balkissou
| Article suivant Article suivant
  • Connaissances, attitudes et pratiques des infirmiers dans la lutte antitabac
  • B. Hamdi, I. Moussa, O. Jemai, H. Ben Yahiya, I. Khalfallah, R. Smaoui, A. Slim, J. Ammar, A. Hamzaoui