S'abonner

Syndrome de Demons-Meigs: à propos de quatre cas - 05/01/20

Doi : 10.1016/j.rmra.2019.11.553 
K. Fahmi , H. Benjelloun, N. Zaghba, N. Yassine
 CHU Ibn-Rochd, Casablanca, Maroc 

Auteur correspondant.

Bienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
Article gratuit.

Connectez-vous pour en bénéficier!

Résumé

Introduction

Le syndrome de Demons-Meigs associe une tumeur bénigne de l’ovaire et des épanchements séreux (pleural, péritonéal) récidivants mais résorbables après exérèse de la tumeur primitive. Très rare, sa physiopathologie reste obscure. À travers quatre observations et une revue de la littérature, nous rapportons les particularités du syndrome de Demons-Meigs.

Méthodes

Nous rapportons quatre cas de patientes âgées respectivement de 47, 49, 51, et 63 ans, hospitalisés au service de pneumologie du CHU Ibn-Rochd de Casablanca entre janvier 2016 et juin 2019.

Résultats

Le motif de consultation était une douleur thoracique chez toutes nos patientes. L’examen clinique a révélé un syndrome d’épanchement liquidien unilatéral dans deux cas, et bilatéral dans les deux autres cas, et des signes physiques d’ascite dans les quatre cas. L’imagerie abdomino-pelvienne objectivait une masse abdomino-pelvienne dépendante de l’ovaire. Le dosage du marqueur tumoral CA125 était très élevé chez toutes nos patientes avec une moyenne de 741UI/mL. L’exploration chirurgicale révélait une ascite sérohématique sans aucune lésion péritonéale suspecte et un fibrothécome ovarien volumineux chez toutes nos patientes. Les suites opératoires étaient simples, avec un assèchement total et spontané des épanchements.

Conclusion

Le syndrome de Demons-Meigs est une pathologie bénigne et de bon pronostic. Le traitement est purement chirurgical. L’exérèse de la tumeur ovarienne entraîne un assèchement des épanchements pleuraux et péritonéaux.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Plan


© 2019  Publié par Elsevier Masson SAS.
Imprimer
Export

    Export citations

  • Fichier

  • Contenu

Vol 12 - N° 1

P. 247 - janvier 2020 Retour au numéro
Article précédent Article précédent
  • Les manifestations respiratoires du lupus érythémateux disséminé
  • H. Anniche, H. Benjellou, N. Zaghba, N. Yassine
| Article suivant Article suivant
  • La dysfonction du système nerveux autonome et l’atteinte respiratoire des enfants drépanocytaires
  • H. El Jurdi, B. Plamen, D. Isabelle, P. Claudine, M. Noria, H. Laurent, B. Malika, D. Christophe