S'abonner

Profil épidémiologique clinique et radiologique des pneumopathies interstitielles diffuses - 10/01/21

Doi : 10.1016/j.rmra.2020.11.417 
H. Anniche 1,  : Résidente, N. Zaghba 2 : Professeur, H. Benjelloun 2 : Professeur, N. Yassine 2 : Professeur
1 CHU Ibn Rochd, Casablanca, Maroc 
2 Casablanca, Maroc 

Auteur correspondant.

Bienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
Article gratuit.

Connectez-vous pour en bénéficier!

Résumé

Introduction

Les pneumopathies infiltrantes diffuses (PID) représentent un groupe d’affections hétérogènes touchant de façon prédominante le tissu interstitiel pouvant aboutir au remplacement du tissu pulmonaire par de la fibrose.

Méthodes

Nous avons colligé 220 cas au service des maladies respiratoires du CHU Ibn Rochd Casablanca, durant une période de 2 ans allant de janvier 2017 au décembre 2019, afin de déterminer le profil épidémiologique, clinique et radiologique des PID.

Résultats

La moyenne d’âge de nos patients était de 58 ans [28–75], avec une nette prédominance féminine dans 77 % des cas. Le tabagisme était présent chez 18 % des cas, le diabète chez 36 %, l’HTA chez 31 %, les cardiopathies chez 8 %, et une tuberculose pulmonaire chez 5 % des cas. Une exposition au foin moisi et aux déjections d’oiseaux était retrouvée chez 13 % des cas dans chacune, à l’amiante dans 12 % et à la silice dans 9 % des cas. Les signes de RGO ont été retrouvés chez 68 %, une consommation médicamenteuse au long cours chez 14 %, d’un néoplasie chez 3 % des cas, d’une radio-chimiothérapie chez 5,2 %, la consommation de plantes médicinales chez 1,8 % des cas, et la notion de PID familiale chez 2,2 % des cas. L’ATCD de lupus était trouvé chez 20 % des cas, de polyarthrite rhumatoïde chez 23 %, de sclérodermie chez 12 % des cas. La clinique était dominée par la toux sèche et la dyspnée, les râles crépitants ont été notés dans 55 % et un hippocratisme digital dans 31 % des cas. La radiographie du thorax objectivait un syndrome interstitiel chez 89 % avec une localisation bilatérale dans 91,6 % des cas. Les images scannographies étaient dominées par des lésions de verre dépoli dans 55 % et des lésions en rayons de miel dans 36,6 % des cas. La localisation était diffuse dans 78,3 % des cas. Les étiologies étaient dominées par la sarcoïdose et les connectivites.

Conclusion

Ce groupe nosologique de maladies reste sous-estimé. Mais avec la présence de cliniciens et le développement des moyens d’exploration tels que l’imagerie thoracique, l’endoscopie bronchique et l’histologie, on assiste à un changement de la physionomie de ces maladies.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Plan


© 2020  Publié par Elsevier Masson SAS.
Imprimer
Export

    Export citations

  • Fichier

  • Contenu

Vol 13 - N° 1

P. 191-192 - janvier 2021 Retour au numéro
Article précédent Article précédent
  • Le profil étiologique des exacerbations de pneumopathies infiltrantes diffuses
  • H. Harraz, Z. Nahid, H. Benjelloune, N. Yassine
| Article suivant Article suivant
  • Étude de l’apport d’une visite par un conseiller médical en environnement intérieur dans le diagnostic des pneumopathies d’hypersensibilité
  • L. Wemeau