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Prévalence du trouble de diffusion après infection à SARS-CoV-2 : comparaison entre les normes CECA/ERS 1993 et GLI - 10/01/21

Doi : 10.1016/j.rmra.2020.11.451 
J. Frija-Masson , C. Bancal, H. Benzaquen, D. Penaud, F. Arnoult, E. Vidal-Petiot, M. Flamant, M.P. D’ortho
 Physiologie-explorations fonctionnelles, hôpital Bichat, Paris, France 

Auteur correspondant.

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Résumé

Introduction

Des données récentes montrent une prévalence importante du trouble de diffusion avec ou sans restriction à court et moyen terme après une infection à SARS-CoV-2 [2, 1]. Néanmoins, l’infection touche fréquemment des patients de plus de 70 ans pour lesquelles les normes CECA/ERS 1993 peuvent être prises en défaut.

Méthodes

Étude rétrospective dans le cadre du soin, des données d’EFR réalisées pour contrôle à 3 mois après une infection SARS-CoV-2 confirmée. Les résultats en normes CECA/ERS 1993 et GLI pour la DLCO ont été comparés.

Résultats

Cent quarante-six patients (âge médian 58 [Q1=49 ; Q3=67], IMC médian 27,15kg/m2 [24,72 ; 30,35], 89 [61 %] hommes) ont été évalués. Les valeurs médianes ( % pred) en normes CECA/ERS étaient DLCO=70 (69 ; 72) et en normes GLI DLCO=85 (54 ; 82), p=0,0001. En normes CECA/ERS 93, 71 (49 %) patients avaient un trouble de diffusion (dont léger n=30, modéré n=36, sévère n=5) contre 81 en normes GLI (dont léger n=49, modéré n=29, sévère n=3, p=0,0231 pour la répartition des anomalies). Il existait une corrélation inverse entre l’âge et la différence constatée entre le pourcentage de la valeur prédite de la DLCO en GLI et en CECA (Delta DLCO=DLCO %predGLIDLCO %predCECA), r=−0,3745 (IC95 : −0,5098 ; −0,2212). Il existait une différence significative de Delta DLCO entre les hommes et les femmes (médiane de Delta DLCO=8 chez les hommes versus 4 chez les femmes, p<0,0001).

Conclusion

L’utilisation des normes GLI pour la DLCO augmente la prévalence du trouble de diffusion dans cette cohorte de patients suivis après une infection à SARS-CoV-2. La différence entre les deux normes est plus marquée chez les femmes et les patients jeunes. Par ailleurs, la classification de la sévérité des anomalies change avec la norme utilisée. Ces résultats plaident pour une précision systématique des normes utilisées dans les travaux publiés, et une utilisation plus large des normes GLI.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

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© 2020  Publié par Elsevier Masson SAS.
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Vol 13 - N° 1

P. 205-206 - janvier 2021 Retour au numéro
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