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Fonction pulmonaire à 3 mois des patients survivants à la réanimation du SARS-CoV-2 - 10/01/21

Doi : 10.1016/j.rmra.2020.11.071 
G. Eberst 1, , F. Claudé 1, L. Laurent 1, S. Paget-Bailly 2, A. Meurisse 2, D. Vernerey 2, P. Roux-Claudé 1, K. Bouiller 3, C. Chirouze 3, F. Grillet 4, J. Behr 4, O. Ritter 1, G. Capellier 5, S. Pili-Floury 6, P. Bonniaud 7, M. Georges 7, V. Westeel 1
1 Service de pneumologie, oncologie thoracique et allergologie respiratoire, Centre Hospitalier Universitaire, Besançon, France 
2 Unité méthodologie et qualité de vie en cancérologie, Centre Hospitalier Universitaire, Besançon, France 
3 Service de maladies infectieuses, Centre Hospitalier Universitaire, Besançon, France 
4 Service de radiologie, Centre Hospitalier Universitaire, Besançon, France 
5 Service de réanimation médicale, Centre Hospitalier Universitaire, Besançon, France 
6 Service d’anesthésie et de réanimation chirurgicale, Centre Hospitalier, Besançon, France 
7 Service de pneumologie et soins intensifs respiratoires, Centre Hospitalier Universitaire de Bourgogne, Dijon, France 

Auteur correspondant.

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Résumé

Introduction

L’objectif de cette étude était de caractériser la fonction pulmonaire à 3 mois des patients survivants à la réanimation du SARS-CoV-2.

Méthodes

L’étude a été proposée aux patients à leur sortie du service de réanimation dans les CHU de Besançon et Dijon. Il s’agissait de réaliser des explorations fonctionnelles respiratoires à 3 mois du diagnostic de SARS-CoV-2 par RT-PCR, ainsi qu’une polygraphie ventilatoire nocturne, des questionnaires de qualité de vie et un scanner thoracique non-injecté en coupes millimétriques. Le critère de jugement principal de cette analyse longitudinale était l’altération de la barrière alvéolo-capillaire à 3 mois du diagnostic de SARS-CoV-2 définie par une DLCO<Limite Inférieure de la Normale (LIN) selon les critères ATS/ERS de 2017 [1].

Résultats

Quatre-vingt-seize patients ont été inclus entre avril et août 2020 avec un âge médian à 67,7 ans et une majorité d’hommes (78 %). Quarante-deux pourcent des patients ont été traités par corticothérapie après leur diagnostic de SARS-CoV-2. Les patients décrivaient une dyspnée sur l’échelle mMRC pour 67,3 % d’entre eux. Le bilan à 3 mois montre une altération de la DLCO chez 45,7 % des patients, un scanner encore pathologique chez 94,3 % des patients. La cohorte ne présentait pas de syndrome restrictif ni obstructif séquellaire avec un pourcentage de la théorique médian de la CVF et du VEMS mesurés respectivement à 91,9 % (écart interquartile: 80,0–104,0) et 92,5 % (écart interquartile: 82,7–104,0). Sur 70 polygraphies interprétées, l’index d’apnée-hypopnée médian était de 21,3 (écart interquartile: 11,5–36.9).

Conclusion

Trois mois après leur diagnostic, une majorité de patients gardent des séquelles symptomatiques de l’infection à SARS-CoV-2 avec une altération de la DLCO et des anomalies tomodensitométriques.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

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© 2020  Publié par Elsevier Masson SAS.
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Vol 13 - N° 1

P. 41 - janvier 2021 Retour au numéro
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