La CRP est un biomarqueur très utile dans le suivi de la sévérité de la BPCO. Des taux sériques élevés ont été associés à la sévérité de la maladie respiratoire selon le GOLD et différentes études.
Il s’agit d’une étude prospective de type comparative incluant deux groupes : 150 BPCO stables et 80 témoins non BPCO d’une évaluation de l’état inflammatoire (CRP, IL-6, TNF-α).
Comparativement au groupe non BPCO, l’âge des deux groupes était proche (69,87±7,40 ans pour les BPCO et 67,94±6,24 ans pour les témoins) et avait une consommation de tabac plus élevée (47,96 P/A contre 13,71 P/A pour les témoins). La moyenne de l’IMC chez les BPCO similaire à celui des témoins (24,64kg/m2 vs 24,81kg/m2 [p<0,001]). Le CAT était sup à 10 dans 63,33 % chez les BPCO. Le CAT est moyennement corrélé au VEMS, les patients BPCO sévère ont le CAT le plus élevé (RHO a 0,6). Comparativement au groupe non BPCO, le groupe BPCO avait des valeurs plus élevées CRP, les moyennes de la CRP (5,98 contre 2,48mg/L, p<0,001) avec une corrélation négative moyenne avec le VEMS. La Crp était associée aux cardiopathies à l’obésité.
Les résultats retrouvés dans ce travail confirme la différence des taux de CRP entre les deux groupes BPCO et témoins en faveur du groupe témoin (p<0,001) et une forte corrélation inverse entre ce biomarqueur et le VEMS. La CRP a été retrouvée dans plusieurs études contrairement aux autres marqueurs présentant plusieurs controverses.
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Publié par Elsevier Masson SAS.