L’asthme est cliniquement émaillé d’épisodes récurrents de crises caractérisées par une respiration sifflante, un essoufflement et une toux, un suivi de la qualité fongique de l’air de la chambre ou l’asthmatique passe le clair de son temps pourrait nous renseigner sur une éventuelle corrélation entre la présence fongique et la symptomatologie clinique de l’asthmatique.
Une étude transversale observationnelle, basée sur un échantillon de 10 adultes asthmatiques, âgés de 23 à 61 ans suivis durant 4 mois. Au total, 80 prélèvements issus de la sédimentation des champignons sur boitent de pétri gélosée ont été évaluée et comparée aux données cliniques.
Un total de 95 % des cultures étaient positives pour la présence fongique, avec les champignons du genre Aspergillus (72,2 %) et Cladosporium (48,1 %) et Penicillium (33,3 %). La crise d’asthme était significativement liée au type d’asthme, au mois de prélèvement et à la présence des champignons du genre Aspergillus et Cladosporium. Les variables sexe, âge, IMC, humidité, température, et ancienneté de l’asthme n’étaient pas liée à la présence d’une crise d’asthme.
Dès lors, il apparaît nécessaire d’attacher une plus grande importance à la qualité de l’air environnant chez la population d’asthmatiques.
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Publié par Elsevier Masson SAS.