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Imagerie thoracique de la sarcoïdose - 25/12/21

Doi : 10.1016/j.rmra.2021.11.387 
F. Adila , R. Boucetta, F. Chiba, T. Brahimi, F. Ziane, A. Zitouni
 Service de pneumologie, hôpital Central de l’Armée, Alger, Algérie 

Auteur correspondant.

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Résumé

Introduction

La sarcoïdose médiastino-pulmonaire est souvent classée en type radiologique sur la base d’une radiographie thoracique standard de face. Néanmoins, la TDM thoracique joue un rôle clé pour le diagnostic de cette granulomatose chez les patients ayant une présentation radio clinique atypique ou avec un téléthorax subnormal. De plus la TDM oriente le clinicien vers le site de biopsie le plus rentable [1].

Méthodes

Au niveau de la consultation spécialisée de « sarcoïdose et pneumopathie infiltrante diffuse » relevant du service de pneumologie de l’hôpital central de l’armée à Alger, nous avons étudié 56 dossiers de malades atteints de sarcoïdose médiastinopulmonaire. Tous nos patients ont bénéficié d’un téléthorax et d’une TDM thoracique avec injection du produit de contraste iodé. La scintigraphie au gallium a été faite dans 67 % des cas.

Résultats

Le type radiologique le plus fréquent dans notre étude était le type 2 avec 66,3 %, puis le type 3 avec 31,2 %, tandis que le type 1 ne représentait que 2,5 % des cas. Sur la TDM thoracique et selon la classification de l’IASLC « The International Association for the Study of Lung cancer », les aires ganglionnaires les plus touchées étaient: la10R (92,9 %), la 10L (91,1 %), la 7 (80,4 %), la 5 (78,6 %) et la 4R (66,1 %); les fenêtres parenchymateuses montraient des nodules et des micronodules dans 91 % des cas, un épaississement des septas inter lobulaires chez 84,6 % des cas et un épaississement péri broncho vasculaire dans 65,4 % des cas. Les anomalies parenchymateuses prédominaient dans les régions supérieures et moyennes et concernaient le LSD « lobe supérieur droit » et le LM « lobe moyen » dans 80,8 % des cas, le LSG « lobe supérieur gauche » dans 71,8 % des cas et la Lingula dans 65,4 % des cas. Les anomalies scintigraphiques étaient dominées par la fixation médiastino pulmonaire non spécifique dans 29 % des cas alors que l’aspect typique en Lambda n’a été retrouvé que chez 11 % de malades.

Conclusion

L’imagerie thoracique dans la sarcoïdose médiastinopulmonaire représente pour une aide précieuse pour le diagnostic, le suivi, la décision thérapeutique et le pronostic. Le pneumologue, premier clinicien confronté à cette pathologie doit maitriser les différents aspects radiologiques pour une prise en charge optimale des malades atteints de cette affection.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

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© 2021  Publié par Elsevier Masson SAS.
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Vol 14 - N° 1

P. 219 - janvier 2022 Retour au numéro
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