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Une étude des corrélations radio-cliniques chez les patients atteints du SARS2 COVID - 25/12/21

Doi : 10.1016/j.rmra.2021.11.386 
S. Asma 1, , S. Daboussi 2, S. Mhamdi 2, I. Mejri 3, C. aichaouia 4, Z. moatameri 4, M. khadhraoui 4
1 Résidente, Tunis, Tunisie 
2 Professeur Agrégé, Tunis, Tunisie 
3 Assistante, Tunis, Tunisie 
4 Professeur, Tunis, Tunisie 

Auteur correspondant.

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Résumé

Introduction

Depuis son émergence en Chine en 2019, le SARS2 COVID a été responsable d’une pandémie mondiale. Le diagnostic repose sur un Test de laboratoire (PCR). Le recours à l’imagerie peut être utile dans certains cas.

Méthodes

C’est une étude prospective, descriptive, incluant 126 patients infectés par le SARS2 COVID (confirmés par une PCR), admis au service de pneumologie de l’Hôpital Militaire, entre le mois de septembre 2020 et le mois de janvier 2021. Ils ont bénéficié d’un examen complet, d’un Scanner Thoracique, d’un bilan sanguin et d’un test PCR.

Résultats

Nous avons inclus 126 patients d’âge moyen de 62 ans, avec une nette prédominance masculine (70 %). Quant aux symptômes, la fièvre était le motif principal de consultation (85 cas [68 %]). Par ailleurs, les frissons ont été rapportés dans (34 cases (27 %), un syndrome grippal dans (55 cases [44,7 %] une anosmie-agueusie dans 19 cases [15 %]) ou des troubles digestifs (une diarrhée dans [30 cas (21 %), des vomissements dans [17 cas (12 %]). Une tachycardie était rapportée dans (16 cases (19 %). Une tachypnée a été trouvée dans (36 cases (30 %) et une désaturation en oxygène dans (28 cases (22,4 %). L’infection était classée comme: minime chez (33 patients (25,8 %)), modérée chez (25 patients (19,5 %)), sévère chez (60 patients (46,9 %)) et critique chez (10 patients (7,8 %)). Concernant les données radiologiques, la plupart des malades avaient des lésions bilatérales (101 cas (86,3 %)). Un verre dépoli était décrit dans (111 cas (94,1 %)). Des condensations alvéolaires ont été rapportées dans (68 cas (58,1 %)). Une embolie pulmonaire segmentaire était retrouvée dans (12 cas (11,5 %)). Il serait pertinent de constater que la sévérité clinique était fortement corrélée au degré d’extension des lésions radiologiques (p=0,014). En effet, les patients ayant des scores de sévérité radiologiques élevés avaient des présentations cliniques plus sévères (Tachycardie [p=0,004], Tachypnée [p=0,011]). Ils ont donc nécessité le recours à des supports de ventilation plus sophistiqués comme :la VNI (p=0,011) et l’Optiflow (p=0,049). De plus, les patients ayant des formes radiologiques sévères avaient une inflammation plus marquée (hyperleucocytose [p<0,001], polynucléose [p=0,009], une CRP plus marquée [p=0,005] et une PCT plus élevée [p=0,0031]).

Conclusion

Pour conclure, le scanner thoracique était d’une aide précieuse aussi bien pour le diagnostic initial que pour l’évaluation de la sévérité de l’infection due au COVID 19 et le suivi ultérieur.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

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© 2021  Publié par Elsevier Masson SAS.
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Vol 14 - N° 1

P. 219 - janvier 2022 Retour au numéro
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