L’obésité est définie par l’OMS comme étant une accumulation très importante de graisse dans l’organisme, pouvant nuire à la santé générale. Il est actuellement un problème majeur de santé publique. Elle peut être responsable de troubles ventilatoires. But du travail: évaluer les conséquences ventilatoires de l’obésité morbide sur les volumes mobilisables et non mobilisables
Nous rapportons une étude rétrospective portant sur les résultats de la spirométrie des patients ayant une obésité morbide, avec indice de masse corporelle (IMC) supérieure ou égale à 35kg/m2, colligés au service entre juin 2020 et août 2021.
Nous avons colligé 46 patients dans l’étude. L’âge moyen est de 46,3 ans avec une prédominance féminine (78,3 %). Parmi nos malades, 10,9 % ont été diabétique, 8,7 % ont été suivis pour HTA et l’asthme chacun, le tabagisme a été rapporté chez 10,9 % des patients. L’IMC moyen était de 40,82kg/m2. La spirométrie a retrouvé un trouble ventilatoire obstructif chez 15,2 % des patients, un trouble ventilatoire restrictif dans 21,7 % des cas, une atteinte des petites voies aériennes chez 21,7 % patients, et un trouble ventilatoire mixte dans 6,5 % des cas. Le VEMS moyen a été de 87,6 %, La capacité pulmonaire totale moyenne a été de 90,73%. La moyenne du débit expiratoire maximal lorsque 75 %, 50 % ou 25 % a été de 78,15 %, 76,10 % et 72,5 % respectivement.
Il ressort de l’étude que le syndrome restrictif est le trouble le plus observé, et que les petites voies aériennes semblent être les plus touchés.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.
© 2021
Publié par Elsevier Masson SAS.