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Impact à long terme de la pneumonie à Sars-CoV-2 sur la fonction respiratoire - 25/12/21

Doi : 10.1016/j.rmra.2021.11.398 
I. Sahnoun 1, , M. bougacha 1, I. Moussa 1, S. rejab 1, R. jebali 1, C. maherssia 1, A. Chaker 2, S. jamelleddine 2, S. maâlej 1, L. Douik El Gharbi 1
1 Université Tunis El Manar, faculté de médecine de Tunis. Service de pneumologie D, Hôpital Abderrahmen Mami, Ariana, Tunisie 
2 Université Tunis El Manar, faculté de médecine de Tunis. Service des explorations fonctionnelles respiratoires, hôpital Abderrahmen Mami, Ariana, Tunisie 

Auteur correspondant.

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Résumé

Introduction

La pneumonie à Sars-CoV-2 est pourvoyeuse de séquelles respiratoires avec un retentissement fonctionnel respiratoire. L’objectif de notre étude est d’évaluer le retentissement fonctionnel respiratoire à 3 mois post pneumonie à Sars CoV-2.

Méthodes

Étude rétrospective longitudinale incluant 70 patients ayant présentaient une pneumonie à SARS CoV-2 confirmée par une RT-PCR et qui ont consulté à 3 mois (M3) post hospitalisation pour l’épisode aiguë. Ces patients ont été recrutés au sein de la consultation de suivi post Covid, au service de pneumologie D de l’hôpital Abderrahmen Mami de l’Ariana, durant une période allant de janvier 2020 à août 2021.

Résultats

L’âge moyen des patients était de 60,83 ans (28–85 ans) avec une prédominance masculine (58,6 %). Les comorbidités étaient dominées par l’hypertension artérielle (52,9 %) et le diabète (38,6 %). L’obésité a été notée chez 38,6 % des patients avec un IMC moyen à 30,43kg/m2 [20,99–63,4kg/m2]. La dyspnée d’effort à M3 était notée dans 34,28 % des patients. Les valeurs moyennes des paramètres fonctionnels aux explorations fonctionnelles respiratoires (EFR) à M3 étaient respectivement: CVF à 90,94 % (58 %–121,7 %), VEMS à 92,84 % (45 %–125 %), CPT à 88,4 % (64 %–118 %) et DLCO à 76,23 % (35 %–118 %) de la valeur prédite. L’EFR était normale dans 38,6 % des cas. Elle a montré un trouble ventilatoire restrictif chez (5,7 %), un ventilatoire obstructif (2,9 %) et un trouble de la diffusion (44,3 %). Le TM6 a montré une réduction du PM dans 27,1 % des cas. Les patients avec une atteinte sévère (au moins 50 %) au scanner initial avaient une valeur de VEMS moyen plus basses (87,4 versus 97,7 % de la valeur prédite; p=0,01). Cependant les valeurs de la CVF (p=0,2), CPT (p=0,2) et de la DLCO (p=0,16) étaient similaires quel que soit la sévérité de l’atteinte initiale.

Conclusion

La baisse de la DLCO constitue l’anomalie fonctionnelle la plus fréquente. Les anomalies fonctionnelles respiratoires persistantes à 3 mois d’une infection à SARS-CoV-2 justifient un suivi large et à long terme.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

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© 2021  Publié par Elsevier Masson SAS.
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Vol 14 - N° 1

P. 223-224 - janvier 2022 Retour au numéro
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