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Profil étiologique des masses médiastinales antérieures - 25/12/21

Doi : 10.1016/j.rmra.2021.11.089 
H. Bamha  : Résident, S. Raftani : Résident, H. Arfaoui : Professeur, H. Jabri : Professeur, W. El Khattabi : Professeur, M.H. Afif : Professeur
 Casablanca, Maroc 

Auteur correspondant.

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Résumé

Introduction

Le médiastin peut être le siège de pathologies tumorales très variées, chacune étant associée à un compartiment médiastinal particulier. Ces tumeurs sont rares, souvent de découverte fortuite. Posant un problème de diagnostic étiologique, le diagnostic définitif est histologique.

Méthodes

Nous avons mené une étude rétrospective incluant 33 cas de masses médiastinales antérieures entre janvier 2017 et juillet 2021.

Résultats

La moyenne d’âge est de 34 ans. Le sexe masculin prédomine dans 19 cas. Le délai moyen de diagnostic est de 1 mois. La découverte est fortuite dans 6 cas. Ailleurs, la symptomatologie clinique est faite surtout de syndrome cave supérieur, douleur thoracique, dyspnée à l’effort, toux sèche. La radiographie thoracique montre un élargissement médiastinal chez tous les patients associés à une opacité de type pleural dans 6 cas, le cliché thoracique est normal dans 3 cas. La TDM thoracique réalisée chez tous nos patients objective une masse médiastinale antérieure dans tous les cas, associée à un épanchement pleural homolatéral dans 6 cas et péricardique dans 3 cas. Le diagnostic histologique est obtenu par biopsie transpariétale (PBTP) (20 cas), biopsies bronchiques (3 cas), cervicotomie de Kocher (5 cas), médiastinoscopie/thoracoscopie (4 cas), ponction biopsie pleurale (PBP) dans 1 cas. L’examen anatomopathologique complété par immunohistochimie (IHC) a montré un carcinome à petites cellules (13 cas), un goitre plongeant (3 cas), un lymphome lymphoblastique T (10 cas), un thymome (4 cas), un kyste bronchogénique (un cas), un tératome (un cas), un séminome (un cas). Le traitement est chirurgical dans 8 cas, une chimiothérapie est indiquée dans 10 cas. Sept patients sont adressés en hématologie pour complément de suivi.

Conclusion

Nous rappelons à travers cette étude que les masses médiastinales constituent souvent un problème de diagnostic étiologique. Le scanner thoracique est la plaque tournante dans la démarche diagnostique. La preuve histologique est indispensable pour prédire du pronostic et orienter l’attitude thérapeutique ultérieure nécessitant une collaboration étroite entre pneumologue, oncologue, chirurgien, radiologue et pathologiste.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

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© 2021  Publié par Elsevier Masson SAS.
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Vol 14 - N° 1

P. 89 - janvier 2022 Retour au numéro
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