S'abonner

Détermination d’une différence minimale importante de la force des muscles inspiratoires chez les patients atteints de BPCO sévère et très sévère - 25/12/21

Doi : 10.1016/j.rmra.2021.11.091 
C. Couasnon 1, , M. Beamont 2
1 IFPEK Rennes, Rennes, France 
2 Centre hospitalier des Pays de Morlaix, Morlaix, France 

Auteur correspondant.

Bienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
Article gratuit.

Connectez-vous pour en bénéficier!

Résumé

Introduction

L’entraînement des muscles inspiratoires (EMI) est recommandé chez les patients atteints de BPCO présentant une diminution objective de la force des muscles respiratoires. Cependant, même si la sensibilité a été démontrée, le changement minimal cliniquement significatif n’a jamais été déterminé. L’objectif de cette étude est d’estimer la différence minimale importante (DMI) de la force des muscles inspiratoires à l’aide d’un manomètre respiratoire chez des patients atteints de BPCO.

Méthodes

Les méthodes basées sur l’ancrage et sur la distribution ont été utilisées. La première méthode se base sur l’utilisation d’indicateurs externes disposant d’une DMI dans la population étudiée. Les ancres testées dans ce travail ont été l’échelle de Borg, l’échelle mMRC, le MDP, le SGRQ, la CI au repos, le TM6, la Contraction Maximale volontaire du Quadriceps, le LCADL ainsi que le D-12. Pour finir, afin de déterminer la DMI de la force des muscles inspiratoires, nous avons utilisé la courbe ROC avec les ancres retenues aux tests de corrélation. La deuxième méthode s’appuie sur les caractéristiques de distribution de l’échantillon. Elle a l’avantage d’être simple d’utilisation, car elle ne requiert pas de critère externe.

Résultats

Cette étude post-hoc a analysé les données de 74 patients atteints de BPCO sévère et très sévères. En utilisant l’analyse basée sur la distribution, l’estimation de la DMI était de 7,5 cmH2O selon l’effet de taille et de 8,16 cmH2O selon l’erreur standard de mesure. Concernant la méthode d’ancrage, seul le questionnaire mMRC a pu être retenu comme indicateur externe. À l’aide de la courbe ROC, nous retrouvons une DMI à 13,5 cmH2O.

Conclusion

À la suite de ce travail, nous pouvons proposer une DMI de 13,5 cmH2O pour l’amélioration de la PI max. Cependant, l’obtention de cette DMI se base sur une faible corrélation entre le changement de la PI max et celui du mMRC (−0,319). Par conséquent, de nouvelles études seront nécessaires pour valider cette proposition.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Plan


© 2021  Publié par Elsevier Masson SAS.
Imprimer
Export

    Export citations

  • Fichier

  • Contenu

Vol 14 - N° 1

P. 90 - janvier 2022 Retour au numéro
Article précédent Article précédent
  • Association BPCO et DDB : relation entre le taux de CRP et la sévérité des exacerbations aiguës
  • H. Baili, I. Bachouch, C. Habbouria, N. Balloumi, F. Chermiti, S. Fennich
| Article suivant Article suivant
  • Les exacerbations sévères de bronchopneumopathie chronique obstructive aux services de pneumologie de Befelatanana et Fenoarivo
  • F.P.P. Andriamahenina, K. Ravahatra, M. Tiaray Harison, N.L.E. Rafitoharson, L. Rebasy, A.M. Nandimbiniaina, A.Z. Razafindrasoa, D.O. Andriarimanga, S.M. Razafimpihanina, O.F. Rakotondrasoa, A.M. Fidy, J.R. Rakotomizao, J.L. Rakotoson, R.N. Raharimanana