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Cancers bronchiques de stade III : rôle de la radiothérapie - 16/10/22

Doi : 10.1016/S1877-1203(22)00108-2 
C. Hennequin 1, , S. Guillerm 1, Y. Lievens 2, L. Quero 1
1 Service de Cancérologie-Radiothérapie, Hôpital Saint-Louis, Paris Assistance Publique-Hôpitaux de Paris, Université Paris-Cit, 75010 Paris, France 
2 Département de radiothérapie oncologique, Hôpital universitaire de Gand, Université de Gand, 9000 Gand, Belgique 

*Auteur correspondant. Adresse e-mail : christophe.hennequin2@aphp.fr (C. Hennequin).

Résumé

La prise en charge des cancers bronchiques non à petites cellules de stade III reposent le plus souvent sur une association de radiothérapie et de chimiothérapie concomitante. Durant ces dernières années, le progrès majeur observé a été l’immunothérapie adjuvante par Durvalumab pendant un an, permettant un gain en survie de près de 10 % à 5 ans. Même si la radiothérapie a bénéficié d’avancées technologiques majeures, ceci ne s’est pas traduit par un bénéfice clinique. En particulier, l’augmentation de la dose n’a pas permis d’améliorer la survie ni même le contrôle local. Plusieurs explications sont proposées pour expliquer cet échec, telle l’insuffisance du traitement systémique ou bien une toxicité majorée, en particulier cardiaque. La préservation des volumes ganglionnaires apparaît utile, particulièrement en cas d’immunothérapie associée. Les essais actuels cherchent à augmenter la dose sur des volumes réduits, en se basant sur un TEP-Scan réalisé avant ou en cours de traitement. Enfin la radiothérapie post-opératoire n’a pas fait la preuve de son intérêt, même en cas d’atteinte ganglionnaire médiastinale.

1877-1203/© 2022 SPLF. Publié par Elsevier Masson SAS. Tous droits réservés.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Abstract

Management of stage III non-small cell lung cancers is based on concomitant chemo-radiotherapy for most of the cases. During these last years, the main advance was the utilization of one-year adjuvant Durvalumab, leading to a 10% increase in overall survival. Even if major technological advances have been made in radiotherapy, no clinical benefit was observed in relation with this technique. Particularly, dose escalation did not improve overall survival or local control. Some explanations have been proposed as an insufficient systemic treatment or an increase in cardiac toxicity. Sparing of noninvolved lymph nodes areas from the radiation fields is an important goal at the time of immunotherapy. Current trials try to increase the dose on a limited volume, defined on a TEP-Scan performed before or during radiotherapy. Post-operative radiotherapy did not demonstrate any improvement in survival, even in case of mediastinal lymph node involvement.

1877-1203/© 2022 SPLF. Published by Elsevier Masson SAS. All rights reserved.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

MOTS-CLÉS : Cancer bronchique, Radiothérapie, Chimiothérapie, Immunothérapie

KEYWORDS : Lung cancer, Radiotherapy, Chemotherapy, Immunotherapy


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© 2022  SPLF. Publié par Elsevier Masson SAS. Tous droits réservés.. Publié par Elsevier Masson SAS. Tous droits réservés.
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Vol 14 - N° 2S1

P. 2S106-2S112 - octobre 2022 Retour au numéro
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