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Indication de la chirurgie dans les infections pulmonaires non tuberculeuses - 12/01/23

Doi : 10.1016/j.rmra.2022.11.176 
M. Hadj Dahmane 1, , A. Abdelkbir 1, I. Bouassida 1, H. Zribi 1, I. Moussa 2, M. Affes 3, S. Zairi 1, A. Marghli 1
1 Service de chirurgie thoracique, hôpital Abderrahmen Mami, Ariana, Tunisie 
2 Service de pneumologie PAV D, hôpital Abderrahmen Mami, Ariana, Tunisie 
3 Service de radiologie, hôpital Abderrahmen Mami, Ariana, Tunisie 

Auteur correspondant.

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Résumé

Introduction

Les infections pulmonaires non tuberculeuses sont fréquentes surtout chez les patients immunodéprimés. Pour les kystes hydatiques, la chirurgie est le seul traitement curatif. Cependant pour les autres infections, la prise en charge est basée sur le traitement médical, mais la chirurgie garde sa place en cas de séquelle parenchymateuse, de complication ou de résistance aux traitements.

Méthodes

Étude rétrospective descriptive colligeant les patients opérés pour une infection pulmonaire non tuberculeuse, au service de chirurgie thoracique de l’hôpital Abderrahmane Mami de l’Ariana Tunisie, entre janvier 2010 et décembre 2020.

Résultats

Il s’agissait de 384 patients. L’âge moyen était de 46 ans, avec un sex-ratio (H/F) de 2. Sept patients ont été opérés pour une actinomycose, 103 patients pour un abcès pulmonaire, 193 pour un kyste hydatique, et 81 patients pour un aspergillome. Les comorbidités associées étaient le diabète (54 cas), l’hypertension (20 cas) et la tuberculose pulmonaire traitée (40 cas). L’indication chirurgicale était l’hémoptysie dans 95 cas, l’infection pulmonaire mal contrôlée dans 61 cas, la destruction pulmonaire dans 45 cas, et doute sur une lésion tumorale dans 13 cas. Une résection pulmonaire anatomique a été réalisée chez 304 patients et une résection atypique chez 80 patients. Le taux de mortalité était de 1 % et le taux de morbidité de 9 %. Les complications postopératoires rapportées étaient à type d’hémothorax dans 6 cas, une fuite aérienne prolongée dans 5 cas, état de choc septique dans 6 cas, atélectasie dans 11 cas, pneumonie dans 5 cas et un cas de chylothorax.

Conclusion

Hormis l’atteinte hydatique, la résection parenchymateuse pour une infection pulmonaire non tuberculeuse peut être une option thérapeutique dans les cas compliqués ou réfractaires au traitement au médical. Bien que le risque opératoire soit important, le taux de morbi-mortalité reste acceptable chez certains patients.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

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© 2022  Publié par Elsevier Masson SAS.
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Vol 15 - N° 1

P. 125-126 - janvier 2023 Retour au numéro
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