Prévalence des symptômes du syndrome d’apnées-hypopnées obstructives du sommeil chez l’adulte à Kinshasa-République démocratique du Congo. Enquête sur 4162 sujets - 12/01/23

Doi : 10.1016/j.rmra.2022.11.219

B. Tete ^1,^⁎,² , A. Albdewi ², A. Nkodila ³, B. Muhala ⁴, P. Akilimali ⁵, S. Bisuta ¹, J.R. Makulo ⁶, J.M. Kayembe ¹
¹ Université de Kinshasa, faculté de médecine, cliniques universitaires de Kinshasa, département de médecine interne, service de pneumologie, unité d’exploration du sommeil et de trouble de la vigilance, Kinshasa, RD Congo
² Centre hospitalier Arpajon, France
³ Université protestante au Congo, faculté de médecine, Kinshasa, RD Congo
⁴ Université de Kinshasa, faculté des sciences, département d’informatique, Kinshasa, RD Congo
⁵ Université de Kinshasa, faculté de médecine, école de santé publique, Kinshasa, RD Congo
⁶ Université de Kinshasa, faculté de médecine, cliniques universitaires de Kinshasa, département médecine interne, service de néphrologie, Kinshasa, RD Congo

^⁎Auteur correspondant.

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Résumé

Introduction

Le diagnostic du syndrome d’apnées hypopnées obstructives du sommeil (SAHOS) en Afrique subsaharienne constitue un fardeau économique. L’organisation de la prise en charge nécessite des stratégies simples de détection. L’objectif de cette étude est de déterminer la prévalence des symptômes évocateurs du SAHOS à Kinshasa.

Méthodes

Étude transversale réalisée à Kinshasa du 1^er février 2021 au 31 octobre 2021 ayant inclus les sujets âgés d’au moins 18 ans. La technique d’échantillonnage était probabiliste à 3 degrés (quartier, rue, parcelle/ménage).

Résultats

Au total 4162 sujets d’âge moyen de 32,8±12,6 ans dont 2287 (54,9 %) de sexe masculin. La prévalence des symptômes chez les hommes et les femmes était,: le ronflement (66,8 et 66,6,%), la somnolence diurne (19,5 et 21,9,%), les apnées constatées à (2,7 et 3,1,%) et la nycturie à 28,1,%. La suspicion du SAHOS est de 15,2 et 17,2,% chez les hommes et les femmes. L’obésité (40,7,%). La durée de sommeil moyen rapportée en semaine et en week-end était respectivement de 6,7±1,4 et 7,4±1,1.

Conclusion

Les symptômes évocateurs du SAHOS sont fréquents dans la population générale à Kinshasa. La coexistence de ses symptômes justifie une exploration du sommeil.

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Vol 15 - N° 1

P. 148 - janvier 2023 Retour au numéro

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