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Diminution des hospitalisations après le début d’un traitement par amikacine liposomale inhalée en suspension : étude de cohorte rétrospective en vie réelle - 12/01/23

Doi : 10.1016/j.rmra.2022.11.558 
J. Wu 1, , M. Hassan 1, E. Achter 2, A. Chatterjee 1
1 Insmed Incorporated, Bridgewater, NJ 
2 STATinMED Research, Plano, TX 

Auteur correspondant.

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Résumé

Introduction

L’amikacine liposomale inhalée en suspension (ALIS) est approuvé dans le traitement de la pneumopathie à MAC réfractaire. L’objectif de cette étude en vie réelle est d’évaluer les diminutions des hospitalisations chez les patients ayant initié un traitement par ALIS.

Méthodes

Les patients identifiés dans cette étude de cohorte rétrospective (All-Payer Claims Database) ont reçu ALIS du 01/10/2018 au 30/04/2020. Les patients (≥18 ans) avaient1 demande de remboursement pour ALIS et12 mois de couverture santé ininterrompue avant et après le début du traitement. Une comparaison des hospitalisations pour toutes causes confondues et pour une maladie respiratoire (hospitalisations, visites aux urgences entraînant l’hospitalisation) a été réalisée sur les 12 mois avant et après l’initiation d’ALIS. Des hospitalisations ont été rapportées par intervalle de 6 mois avant et après l’initiation d’ALIS sur la période de l’étude.

Résultats

Au total, 331 patients éligibles ont reçu ALIS (âge moyen [±ET], 64,6±16,0 ans ; femmes, 77,9 %) ; 65,9 % et 27,8 % respectivement avaient une couverture santé (Medicare ou commerciale) ; 46 % présentaient une BPCO et 57 % une bronchectasie. Les patients étaient originaires du Sud (45,9 %), du Nord-Est (22,4 %), de l’Ouest (19,0 %) et du Centre-Nord (12,7 %) des États-Unis. Les hospitalisations ont été les plus élevées dans les 6 mois précédant le début du traitement par ALIS. La proportion de patients hospitalisés pour toutes causes confondues (35,9 % contre 26,6 % et 23,0 %, respectivement ; p<0,01) et pour maladie respiratoire (26,9 % contre 19,3 % et 15,4 %, respectivement ; p<0,01) a diminué si l’on compare les 6 premiers mois avant l’initiation d’ALIS avec les périodes allant de 6 mois et de 7 à 12 mois après l’initiation d’ALIS. Même diminution du nombre moyen d’hospitalisations par personne et pour 6 mois, pour toutes causes confondues (1,2±1,8 contre 0,7±1,2 et 0,7±1,4, respectivement ; p<0,001) et une pour maladie respiratoire (1,0±1,6 contre 0,6±1,0 et 0,6±1,2, respectivement ; p<0,001). Diminution d’environ 28 % et 43 % des patients hospitalisés pour une maladie respiratoire à 6 mois et de 7 à 12 mois après le début du traitement par ALIS. Le nombre moyen d’hospitalisations pour une maladie respiratoire par personne pour 6 mois a diminué de 43 % à 6 mois et de 44 % de 7 à 12 mois après l’initiation d’un traitement par ALIS. Une tendance similaire a été observée pour les hospitalisations pour toutes causes confondues.

Conclusion

Cette étude fournit les premières données en vie réelle sur les bénéfices d’ajouter ALIS à une multithérapie antibiotique. Les hospitalisations pour toutes causes confondues ainsi que celles en lien avec une maladie respiratoire a été significativement réduite dans les 12 mois qui ont suivi l’initiation d’ALIS.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Plan


© 2022  Publié par Elsevier Masson SAS.
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Vol 15 - N° 1

P. 54 - janvier 2023 Retour au numéro
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