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Diminution et maintien à deux ans du taux de recours aux soins et aux traitements des patients asthmatiques traités par omalizumab en France (étude SOLAIR) - 12/01/23

Doi : 10.1016/j.rmra.2022.11.571 
C. Taillé 1, M. Humbert 2, 3, 4, A. Bourdin 5, R. Niarra 6, C. Thonnelier 6, , A. Lajoinie 7, A. Bernard 7, M. Molimard 8, A. Deschildre 9
1 Service de pneumologie et centre de référence des maladies pulmonaires rares, hôpital Bichat, groupe hospitalier universitaire, AP–HP Nord UMR 1152, université de Paris, Paris, France 
2 Université Paris-Saclay, Le Kremlin-Bicêtre, France 
3 Assistance publique–Hôpitaux de Paris (AP–HP), hôpital Bicêtre, service de pneumologie et soins intensifs respiratoires, Le Kremlin-Bicêtre, France 
4 Inserm UMR_S 999, Le Kremlin-Bicêtre, France 
5 Université de Montpellier, Inserm U1046, CNRS UMR 9214, hôpital Arnaud de Villeneuve, CHU de Montpellier, hôpital Arnaud-de-Villeneuve, Montpellier, France 
6 Novartis, Rueil-Malmaison, France 
7 RCTs, 38, rue du Plat, 69002 Lyon, France 
8 Service de pharmacologie médicale, CHU de Bordeaux, université de Bordeaux, Inserm CR1219, Bordeaux, France 
9 Université de Lille, CHU Lille, service de pneumologie-allergologie pédiatrique, hôpital Jeanne de Flandre, Lille, France 

Auteur correspondant.

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Résumé

Introduction

L’étude SOLAIR [1], réalisée sur les données de l’Assurance maladie (Système national des données de santé, SNDS), a permis l’analyse longitudinale du recours aux soins et aux traitements de la quasi-exhaustivité des patients asthmatiques traités par omalizumab (OMA) en France, depuis l’année avant l’initiation (T-1) jusqu’à 2 ans après (T2), distinctement chez l’adulte et l’enfant.

Méthodes

Les consommations de soins des patients asthmatiques ayant initié OMA (T0) entre 2012 et 2019 pendant au moins 16 semaines et âgés de 6 ans et plus à l’initiation ont été analysées par semestre entre T-1 et T2. Pour un semestre donné, seuls les patients toujours traités par OMA et avec un suivi complet étaient considérés.

Résultats

Au total, 12 838 adultes (53,0 ans en médiane, IQR=23,0 ; sexe ratio H/F=0,6) et 1964 enfants (12,0 ans, IQR=6 ; sexe ratio H/F=1,4) ont été sélectionnés. A T2, 5820 adultes et 1069 enfants étaient toujours suivis et exposés à OMA ; leurs caractéristiques ne différaient pas de celles de la cohorte initiale. La comparaison des séquences [−6 mois ; T0 [et [18 mois ; T2 [montre, respectivement chez l’adulte et l’enfant, une diminution de 73,8 % et 76,6 % du taux d’hospitalisés pour asthme, de 27,9 % et 32,5 % du nombre de consommant de corticostéroïdes oraux (CSO), et de 1,0 % et 11,6 % pour les formes inhalés (CSI). Une réduction des doses quotidiennes de CSI (3,7 % et 21,2 %, chez l’adulte et l’enfant, respectivement) et CSO chez l’adulte (22,2 %) a également été observée. Nous pouvons visualiser, chez les patients avec un suivi complet entre T-1 et T2, la réduction du taux de recours aux soins à partir de 6 mois de traitement, et le maintien des taux jusqu’à T2.

Conclusion

L’étude SOLAIR montre, sur près de 15 000 patients, la diminution du recours aux soins – notamment hospitalisations et CSO – chez l’adulte et l’enfant dès 6 mois de traitement par OMA, et le maintien jusqu’à 2 ans chez les patients toujours traités. Les diminutions observées sont en ligne avec celles de l’étude STELLAIR (dossiers médicaux ; 123 adultes, 17 enfants) : 72,6 % chez l’adulte et 73,2 % chez l’enfant pour les hospitalisations pour asthme, 38,7 % chez l’adulte pour les CSO [2].

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© 2022  Publié par Elsevier Masson SAS.
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Vol 15 - N° 1

P. 62-63 - janvier 2023 Retour au numéro
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