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Premières données en vie réelle sur l’utilisation du budésonide/glycopyrronium/fumarate de formotérol (BGF) chez les patients atteints de BPCO en France (étude ENARXI) : une analyse intermédiaire - 09/01/24

Doi : 10.1016/j.rmra.2023.11.178 
G. Deslée 1, , N. Poccardi 2, C. Fabry-Vendrand 2, D. Leynaud 2, G. Thabut 2, C. Eteve-Pitsaer 3, A. Coriat 3, I. Ghout 3, H. Leleu 4
1 Service de pneumologie, Inserm UMRS-1250, CHU de Reims, hôpital Maison-Blanche, Reims, France 
2 AstraZeneca, Courbevoie, France 
3 Cegedim, Boulogne-Billancourt, France 
4 PHE (Public Health Expertise), Paris, France 

Auteur correspondant.

Résumé

Introduction

Depuis septembre 2021, l’association fixe budésonide/glycopyrronium/fumarate de formotérol (BGF) est disponible en France pour traiter les patients atteints de BPCO. L’objectif de cette analyse intermédiaire était de décrire les caractéristiques des patients initiant un traitement par BGF selon l’origine de la prescription : pneumologue (PN) ou médecin généraliste (MG).

Méthodes

Étude observationnelle rétrospective réalisée à partir de la base de données de santé ambulatoire de vie réelle THIN®, conforme au RGPD, intégrant l’historique de remboursement de la CNAM. Les patients inclus avaient un historique d’au moins 1 an dans THIN® avant l’initiation par un PN ou un MG de BGF. Tous les patients ont été informés de la possible réutilisation de leurs données et ne s’y sont pas opposés.

Résultats

Entre septembre 2021 et juin 2023, 248 patients répondant aux critères d’inclusion ont débuté un traitement avec BGF : l’initiation de BGF était faite dans 65 % des cas (161 patients) par un PN et dans 35 % des cas (87 patients) par un MG. Les patients avaient 69 ans en moyenne et 55 % d’entre eux étaient de sexe masculin et les comorbidités les plus fréquentes étaient asthme (45,6 %), troubles du sommeil (32,7 %), hypertension (31,5 %) et anxiété (19,8 %).

Les traitements de la BPCO, avant l’initiation de BGF, étaient pour :

– 42,9 % des patients une trithérapie libre ou fixe (33,7 % chez le MG et 47,8 % chez le PN) ;

– 44,9 % des patients une bithérapie (47,7 % chez le MG et 43,4 % chez le PN) ;

– 10,6 % des patients une monothérapie (16,3 % chez le MG et 7,5 % chez le PN) ;

– 1,6 % des patients ne bénéficiaient d’aucun traitement de fond (2,3 % chez le MG et 1,3 % chez le PN).

Au cours de l’année précédant l’initiation de BGF, 74,6 % des patients présentaient au moins une exacerbation modérée ou sévère (66,7 % et 78,9 % des patients initiés par un MG et par un PN, respectivement) ; 62,9 % des patients présentaient au moins une exacerbation sévère et/ou deux exacerbations modérées (60,9 % et 64,0 % des patients initiés par un MG et par un PN, respectivement) (Figure 1).

Conclusion

Les résultats préliminaires indiquent que les modalités d’initiation de BGF sont similaires entre les MG et les PN, plus particulièrement concernant le traitement inhalé antérieur et les exacerbations dans l’année précédant l’initiation.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

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© 2023  Publié par Elsevier Masson SAS.
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Vol 16 - N° 1

P. 100-101 - janvier 2024 Retour au numéro
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