Aspects scanographiques et étiologiques des pneumopathies infiltrantes diffuses - 09/01/24
Résumé |
Introduction |
Les pneumopathies infiltrantes diffuses (PID) regroupent un groupe de pathologies très diverses, ce qui rend leur diagnostic étiologique délicat. Le scanner thoracique de haute résolution occupe une place non négligeable dans le bilan étiologique de ces pathologies. Le but de notre travail est de préciser l’apport du scanner thoracique dans le diagnostic des PID.
Méthodes |
Nous avons analysé rétrospectivement 130 dossiers de patients hospitalisés pour PID colligés au service de pneumologie au CHU Ibn Rochd de Casablanca entre janvier 2021 et janvier 2023.
Résultats |
Il s’agissait de 84 femmes et 46 hommes. La moyenne d’âge était de 54 ans avec des extrêmes de 23 à 83 ans. Les symptômes cliniques étaient dominés par la dyspnée (90,6 %) et la toux (76 %). Au scanner thoracique, un syndrome interstitiel était noté dans 43 cas, soit 34,6 %, l’épaississement des septa interlobulaires et/ou intralobulaires dans 85 cas, soit (65,3 %) et le verre dépoli dans 79 cas (60 %). Un rayon de miel était retrouvé dans 40 cas (30,7 %), une atteinte alvéolo-interstitielle dans 35 cas (27 %) et les adénopathies médiastinales dans 23 %. Une fibrose pulmonaire était retrouvée dans 21 cas. Les étiologies des PID étaient dominées par la sarcoïdose dans 42 %, les connectivités dans 28 %, la pneumopathie d’hypersensibilité dans 11 %, la lymphangite carcinomateuse dans 3 % et la fibrose idiopathique dans 16 %.
Conclusion |
Les aspects scanographiques des PID sont dominés dans notre contexte par les réticulations, les épaississements septaux et le verre dépoli tandis que les étiologies les plus fréquentes sont la sarcoïdose et les connectivites.
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Vol 16 - N° 1
P. 157 - janvier 2024 Retour au numéroDéjà abonné à cette revue ?