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Efficacité du durvalumab en consolidation après chimio-radiothérapie dans le cancer bronchique non à petites cellules de stade III en fonction de l’âge des patients : résultats de la cohorte française PACIFIC-R - 12/01/25

Doi : 10.1016/j.rmra.2024.11.230 
L. Falchero 1, , E. Pichon 2, M. Wislez 3, A. Stancu 4, P. Giraud 5, C. Daniel 6, V. Avrillon 7, K. Chouahnia 8, S. Ano 9, F. Grela 9, F. Marlin 9, C. Chouaid 10
1 Hôpital Nord-Ouest, Villefranche-sur-Saône, France 
2 CHRU de Tours, hôpital Bretonneau, Tours, France 
3 Hôpital Cochin, AP–HP, Paris, France 
4 Institut Sainte-Catherine, Avignon, France 
5 HEGP, AP–HP, Paris, France 
6 Institut du thorax Curie Montsouris, Paris, France 
7 Centre Léon-Bérard, Lyon, France 
8 Hôpital Avicenne, AP–HP, Bobigny, France 
9 AstraZeneca France, Courbevoie, France 
10 Centre hospitalier intercommunal de Créteil, Créteil, France 

Auteur correspondant.

Résumé

Introduction

Suite aux résultats de l’étude PACIFIC [1], le durvalumab pendant un an après chimio-radiothérapie (CRT) à base de sels de platine, est devenu un standard de traitement pour les patients atteints d’un cancer bronchique non à petites cellules (CBNPC) de stade III non résécable. L’étude observationnelle internationale PACIFIC-R a confirmé l’efficacité et la tolérance du durvalumab dans cette population en conditions réelles d’utilisation [2]. Cette analyse à 3 ans de la cohorte française de PACIFIC-R décrit l’effet de l’âge sur l’efficacité et la tolérance du durvalumab.

Méthodes

La cohorte PACIFIC-R France a inclus 342 patients traités avec≥1dose de durvalumab entre septembre 2017 et octobre 2018. Ces patients avaient terminé une CRT concomitante ou séquentielle à base de sels de platine dans les 12 semaines précédant l’inclusion, sans progression de la maladie ni toxicité résiduelle de grade>2. Trois groupes d’âge ont été analysés : <70, 70–75, >75 ans. La survie sans progression (SSP) et la survie globale (SG) ont été évaluées par la méthode de Kaplan-Meier en post-hoc.

Résultats

L’âge moyen des 342 patients inclus dans la cohorte française de PACIFIC-R était de 63,1 ans, dont 257 patients (75,1 %) âgés<70 ans, 59 (17,3 %) âgés de 70 à 75 ans, et 26 (7,6 %) âgés>75 ans. Le durvalumab a été initié à une médiane de 39jours après la fin de la CRT, pour une durée médiane de traitement de 10,6 mois. À 36,2 mois de suivi médian (intervalle de confiance [IC] à 95 % : 14,98–46,65), la SSP médiane était de 22,6 mois (IC 95 % : 16,20–29,80), et la SG médiane n’était pas atteinte. Le taux de SSP à 3 ans était de 40,9 % (IC 95 % : 35,47–46,17), et le taux de SG à 3 ans était de 61,1 % (IC 95 % : 55,67–66,10). Entre 70 et 75 ans, la SG et la SSP étaient d’amplitude similaire aux patients<70 ans. Chez les patients âgés>75 ans, la survie sans progression était de 11,6 mois, numériquement inférieure aux patients plus jeunes (Tableau 1). Le durvalumab a été bien toléré dans tous les groupes d’âge.

Conclusion

Le durvalumab en consolidation après CRT est efficace dans le traitement du CBNPC de stade III non résécable chez les patients âgés75 ans et apporte également un bénéfice chez les patients>75 ans, bien que numériquement inférieur aux patients plus jeunes.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

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© 2024  Publié par Elsevier Masson SAS.
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Vol 17 - N° 1

P. 113 - janvier 2025 Retour au numéro
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  • C. Chouaid, E. Pichon, M. Wislez, A. Stancu, P. Giraud, C. Daniel, V. Avrillon, K. Chouahnia, S. Ano, F. Grela, F. Marlin, L. Falchero

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