Tolérance pulmonaire du durvalumab en consolidation après chimio-radiothérapie dans les cancers bronchiques non à petites cellules de stade III : résultats de la cohorte française PACIFIC-R - 12/01/25
, E. Pichon 2, M. Wislez 3, A. Stancu 4, P. Giraud 5, C. Daniel 6, V. Avrillon 7, K. Chouahnia 8, S. Ano 9, F. Grela 9, F. Marlin 9, L. Falchero 10Résumé |
Introduction |
Les études PACIFIC et PACIFIC-R ont démontré l’efficacité du durvalumab après chimio-radiothérapie (CRT) chez les patients atteints d’un cancer bronchique non à petites cellules (CBNPC), devenu un standard de traitement dans cette indication [2, 1]. Bien que le durvalumab soit généralement bien toléré, une vigilance clinique est nécessaire pour gérer les toxicités en particulier pulmonaires [2, 1]. Ici, nous décrivons la survenue des pneumopathies dans la cohorte française de PACIFIC-R.
Méthodes |
PACIFIC-R est une étude internationale, observationnelle, chez des patients atteints d’un CBNPC de stade III non résécable. La cohorte PACIFIC-R France a inclus 342 patients traités par durvalumab entre septembre 2017 et octobre 2018. Ces patients avaient terminé une CRT à base de sels de platine, dans les 12 semaines précédant l’inclusion, sans progression de la maladie et sans toxicité résiduelle de grade>2.
Résultats |
Dans cette cohorte, la moyenne d’injection de durvalumab est de 22 perfusions, pour une durée médiane de 10,6 mois, débutant 39jours après la fin de la CRT. À 3 ans de suivi, la médiane de survie globale (SG) n’a pas été atteinte, la médiane de survie sans progression (SSP) est de 22,6 (IC 95 % : 16,20–29,80) mois. Les taux respectifs de SG et de SSP à 3 ans étaient de 61,1 % et 40,9 %. Sur les 342 patients, 61 (17,8 %) ont présenté une pneumopathie, principalement de grade 1 et 2 (12,2 %). Pour 26 cas, la pneumopathie était limitée à la zone d’irradiation, 24 cas n’étaient pas limités à la zone d’irradiation (données manquantes : n=13). Aucune issue fatale (grade 5) n’a été rapportée à la suite de ces pneumopathies. La majorité des patients (72,1 %) ont été traités par corticoïdes, le durvalumab a été définitivement arrêté chez 38 des 61 patients (62,3 %) (Tableau 1).
Conclusion |
Le profil de tolérance du durvalumab en consolidation après CRT dans l’étude PACIFIC-R est cohérent avec celui observé dans l’étude princeps PACIFIC [2, 1]. Une surveillance continue et une gestion proactive des effets indésirables pulmonaires sont recommandées pour optimiser la tolérance et l’efficacité du traitement.
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Vol 17 - N° 1
P. 113-114 - janvier 2025 Retour au numéroDéjà abonné à cette revue ?


