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Résultats de la chimiothérapie de 1re ligne au cours du cancer non à petites cellules - 12/01/25

Doi : 10.1016/j.rmra.2024.11.232 
Z. Ghizaoui , C. Moussa, H. Rouis, T. Bejaoui, N. Hammouda, A. Khattab, I. Zendah, S. Maalej
 Pavillon 3, hôpital Abderrahmane Mami, Ariana, Tunisie 

Auteur correspondant.

Résumé

Introduction

Le cancer bronchopulmonaire (CBP) est le 2e cancer le plus fréquent dans le monde et le cancer le plus mortel d’après l’OMS. Le carcinome non à petites cellules (CNPC) est le type histologique le plus fréquent.

Méthodes

Il s’agit d’une étude rétrospective analytique, menée sur les dossiers de 111 patients de sexe masculin ayant un CNPC collecté entre 2011 et 2022. L’objectif de cette étude est d’analyser les résultats de la chimiothérapie (CT) de 1re ligne chez les patients ayant un CNPC.

Résultats

L’âge moyen est de 61,29±9,78 [40–87]. Le tabagisme a été retrouvé chez 99 (89,2 %) patients. Les symptômes les plus fréquents étaient : l’altération de l’état général (55,9 %), la toux (61,3 %), l’hémoptysie (31,5 %), les signes neurologiques (21,62 %). Le délai moyen entre l’apparition du 1er symptôme et la confirmation du diagnostic était de 117,73jours. Les types histologiques le plus fréquent était l’adénocarcinome pulmonaire (57,7 %). Le CNPC était au stade 4 chez 64,86 % des patients, au stade 3 chez 26,12 %, et aux stades 2 et 1 respectivement chez 7,2 % et 1,8 % des patients. Les patients ayant reçu une CT de 1re ligne étaient 71,2 %. La CT était néoadjuvante dans 6,3 % des cas et associée à une radiothérapie dans 17,11 %. Les principales complications étaient la toxicité hématologique (25,2 %) et la toxicité gastro-intestinale (9 %). Les patients ayant reçu une monochimiothérapie à base de Gemcitabine (9 %) ont présenté moins de toxicité hématologique que les patients sous polychimiothérapie (47,74 %) (p=0,025). Une rémission complète était notée chez 3,8 % des patients ayant reçu une CT, une rémission partielle chez 8,9 %, et une progression chez 29,1 % dont 69,56 % présentaient un CBP au stade métastatique. Les personnes ayant reçu une CT seule (51,4 %) ont eu plus de progression que celles ayant reçu une CT associée à une RT ou chirurgie (21,6 %) (p=0,032) Les patients n’ayant pas reçu de CT avaient plus de rechutes à 6 mois (p=0,017). Chez les patients ayant reçu une CT, plus le stade TNM était avancé plus les rechutes à 6 mois étaient fréquentes (p=0,038).

Conclusion

Le CBP ne cesse d’être une pathologie grave et mortelle malgré les différentes options thérapeutiques. Son diagnostic précoce et sa prise en charge rapide restent essentiels.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

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© 2024  Publié par Elsevier Masson SAS.
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Vol 17 - N° 1

P. 114 - janvier 2025 Retour au numéro
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