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Activité physique chez les médecins tunisiens en formation : connaissance et pratique - 12/01/25

Doi : 10.1016/j.rmra.2024.11.269 
R. Kammoun 1, , W. Feki 2, A. Jmal 2, K. Masmoudi 1, S. Kammoun 1
1 Service d’explorations fonctionnelles, CHU Habib Bourguiba, Sfax 
2 Service de pneumologie, CHU Hédi Chaker, Sfax 

Auteur correspondant.

Résumé

Introduction

Il est clair que l’évaluation et la promotion de l’activité physique (AP) parmi les jeunes médecins en formation revêtent une importance capitale. L’objectif de cette étude est : (1) d’estimer la fréquence de l’AP et de la pratique sportive parmi les médecins en formation (MF), (2) d’identifier les facteurs déterminant le niveau d’AP en utilisant les scores du Ricci et Gagnon, (3) d’ évaluer les connaissances des MF sur l’AP et de ses bénéfices et finalement d’ évaluer leur besoin de formation en matière d’AP.

Méthodes

Une étude transversale, descriptive et analytique a été réalisée auprès d’une population de jeunes médecins en cours de formation. Le recueil des données s’est fait à l’aide d’un auto-questionnaire édité par Google Forms. Les participants ont été évalués par le test d’auto-évaluation – Ricci et Gagnon.

Résultats

Au total, 155 participants ont participé à cette étude. L’âge moyen (ans) des participants était de 24,37±2,95. Ils étaient dans la majorité des cas de sexe féminin (58,7 %), célibataires (67,1 %) avec IMC normal (74,8 %). À propos de la pratique du sport, la moitié (49 %) sont des pratiqueurs avec une préférence au sport individuelle (68,4 %). Pour les non-pratiqueurs, la cause majeure était le manque du temps (89,87 %). Deux tiers des participants (68,4 %) étaient actifs selon Ricci Gagnon et environ la moitié (49 %) avaient de bonnes connaissances sur l’AP. Les MF de sexe masculin étaient 2,9 fois plus actifs que leurs homologues de sexe féminin (p=0,009). De plus, les MF au 1er et 2e cycle étaient 2,48 fois plus actifs que ceux en formation au 3e cycle (p=0,01). Les MF non obèses étaient 2,49 fois plus actifs que leurs pairs obèses en formation (p=0,03). En outre, les MF ayant de bonnes connaissances en termes d’activité physique étaient 2,24 fois plus actifs que ceux ayant des connaissances moins développées (p=0,03).

Conclusion

En somme, l’inactivité physique est un problème de santé mondial sérieux, ayant des impacts dévastateurs sur la santé. Pour inverser cette tendance, il est crucial d’impliquer gouvernements, professionnels de santé et société dans la promotion de l’activité physique et la formation médicale adéquate.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

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© 2024  Publié par Elsevier Masson SAS.
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Vol 17 - N° 1

P. 134 - janvier 2025 Retour au numéro
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