Profil étiologique des dyspnées aiguës au sein du service de pneumo-phtisiologie de l’HMIMV de Rabat - 12/01/25
, A. Zegmout, S. Baziaa, S. El Fathi, A. Rafik, H. Asri, N. Tiresse, H. Souhi, H. El Ouazzani, I.A. RhorfiRésumé |
Introduction |
La dyspnée aiguë est un motif fréquent de consultation dont le diagnostic étiologique n’est pas souvent facile. Hors contexte traumatique, les étiologies sont dominées par les causes pulmonaires et cardiaques. Le but de notre travail est de déterminer les principales étiologies de ces dyspnées pris en charge en service de pneumologie.
Méthodes |
Il s’agit d’une étude rétrospective allant de décembre 2022 à juin 2024 portant sur 356 dossiers de dyspnée aiguë hospitalisés au sein du service de pneumo-phtisiologie de l’HMIMV de Rabat.
Résultats |
Il s’agit de 244 hommes (68,5 %) et 112 femmes (31,5 %), la moyenne d’âge était de 45 ans. Les principales étiologies sont représentées par la décompensation de BPCO (28,6 %), la pleurésie de moyenne a grande abondance (18,5 %), la pneumopathie infectieuse (16,5 %), la décompensation de PID (12,6 %), le pneumothorax (11,8 %), l’embolie pulmonaire (4,8 %) l’atélectasie pulmonaire d’origine maligne (3,4 %), l’exacerbation d’asthme (2,8 %) et l’OAP (1 %). L’évolution á été marquée par une bonne amélioration clinique après traitement chez 67 % des cas, une aggravation nécessitant un transfert en milieu de réanimation dans 30 % des cas et le décès chez 3 % des cas.
Conclusion |
La prise en charge de la dyspnée aiguë reste un véritable défi pour le praticien vu la variabilité étiologique et la gravité de certaines étiologies qui restent toujours sous estimées. Un diagnostic et une prise en charge bien conduite permettront d’en réduire la mortalité.
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Vol 17 - N° 1
P. 137 - janvier 2025 Retour au numéroDéjà abonné à cette revue ?


