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Kyste hydatique pulmonaire : du diagnostic au traitement - 12/01/25

Doi : 10.1016/j.rmra.2024.11.300 
S. Rachid , N. Zaghba, H. Harraz, K. Chaanoun, H. Benjelloun, N. Yassine
 Service des maladies respiratoires, CHU Ibn Rochd, Casablanca, Maroc 

Auteur correspondant.

Résumé

Introduction

Le kyste hydatique constitue un problème de santé publique au Maroc. La localisation pulmonaire domine les localisations intrathoraciques. Le diagnostic est souvent aisé sauf pour les cas atypiques. Le traitement de référence reste la chirurgie. La prophylaxie tient un rôle majeur permettant d’interrompre le cycle parasitaire.

Méthodes

Une étude rétrospective portant sur 150 cas d’hydatidose pulmonaire colligés au service des maladies respiratoires du CHU Ibn Rochd de Casablanca durant une période de janvier 2014 à juin 2024.

Résultats

La moyenne d’âge était de 35 ans avec une légère prédominance féminine à 50,3 %. La présence de chiens dans l’entourage était notée dans 85 % de nos patients qui étaient d’origine rurale. Un antécédent de kyste hydatique opéré était noté chez 22 patients dont 13 pulmonaires et 9 hépatiques. La symptomatologie clinique était dominée par la douleur thoracique dans 78 %, la toux dans 47 %, l’hémoptysie dans 38% et l’hydatidoptysie dans 14 %. La radiographie thoracique avait objectivé une opacité homogène dans 59,8 %, une image hydroaérique dans 18,2 % et un aspect en lâcher de ballons dans 9 %. L’association hydatique hépato-pulmonaire a été retrouvée dans 23 % des cas. La bronchoscopie souple avait visualisé des membranes hydatiques dans 21,3 % des cas, un état inflammatoire dans 32 % et elle était normale dans 46,7 %. La recherche de scolex était positive dans 14,2 % des cas. La sérologie hydatique était positive dans 53 % des cas. Le traitement chirurgical était adopté dans 88,2 % cas. Les kystes hydatiques multiples bilatéraux avaient été opérés en deux temps opératoires avec un intervalle de 2 mois. Le traitement antiparasitaire à base d’Albendazole était instauré dans 11,8 % des cas. On déplore 4 décès en postopératoire et on rapporte 6 cas de récidive.

Conclusion

L’hydatidose pulmonaire sévit toujours à l’état endémique dans notre contexte d’où l’intérêt d’un diagnostic rapide, un traitement efficace chirurgical essentiellement et surtout préventif.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

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© 2024  Publié par Elsevier Masson SAS.
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Vol 17 - N° 1

P. 146 - janvier 2025 Retour au numéro
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