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Aspects radiologiques des hydatidoses thoraciques : à propos de 53 cas - 12/01/25

Doi : 10.1016/j.rmra.2024.11.306 
H. Jamal , N. Zaghba, H. Benjelloun, K. Chaanoun, H. Harraz, N. Yassine
 Service des maladies respiratoires, CHU Ibn Rochd, Casablanca, Maroc 

Auteur correspondant.

Résumé

Introduction

Le kyste hydatique du poumon est une infection parasitaire causée par l’ingestion accidentelle d’œufs d’un cestode : Echinococcus granulosus, provenant du chien, hôte définitif habituel, également dénommé hydatidose ou échinococcose hydatique. Après le foie, le poumon constitue le siège le plus fréquent du kyste hydatique, représentant 10 à 30 % de toutes les localisations dont le diagnostic, reposant essentiellement sur l’imagerie, est considéré facile dans les formes typiques.

Méthodes

Nous avons mené une étude rétrospective portant sur 53 cas recensés au service des maladies respiratoires du CHU Ibn Rochd de Casablanca sur une période de 6 ans.

Résultats

Il s’agissait de 35 hommes et 18 femmes avec une moyenne d’âge de 34 ans. La clinique était faite de douleur thoracique dans 84 % des cas, de toux dans 67 % des cas, d’hémoptysie dans 29 % des cas, d’hydatidoptysie dans 25 % des cas et d’une vomique hydatique dans 3 % des cas. Le téléthorax a objectivé une opacité homogène chez 32 patients, une image hydroaérique chez 15 patients, un aspect en lâcher de ballons chez 4 patients et une opacité de type pleural chez 2 patients. La localisation du kyste hydatique pulmonaire était droite chez 76 % des cas et bilatérale chez 15 % des cas. La TDM thoracique a retrouvé un kyste hydatique sain chez 36 patients, remanié chez 15 patients et rompu dans la plèvre chez 2 patients. La bronchoscopie a visualisé des membranes hydatiques dans 29 % des cas. Le kyste hydatique était unique dans 72 % des cas. Une atteinte hépatique était associée dans 13 % des cas, splénique dans 5 % des cas, pariétale dans 3 % des cas, cardiaque, médiastinale et péritonéale dans 2 % des cas chacune, diaphragmatique et génitale dans 0,5 % des cas chacune. Le traitement était chirurgical chez 42 patients et médical chez 11 patients et l’évolution était bonne dans 98 % des cas.

Conclusion

À travers cette étude, nous affirmons l’intérêt fondamental de l’imagerie thoracique dans le diagnostic positif des hydatidoses thoraciques et notamment dans les cas atypiques.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

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© 2024  Publié par Elsevier Masson SAS.
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Vol 17 - N° 1

P. 148 - janvier 2025 Retour au numéro
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