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Aspects épidémiocliniques et paracliniques des dilatations des bronches dans les CHU de Befelatanana et de Fenoarivor - 12/01/25

Doi : 10.1016/j.rmra.2024.11.546 
S.M. Razafimpihanina 1, , Z.A. Razafindrasoa 1, M.O. Rasoafaranirina 4, A.W. Rakotondranaivo 2, D.O. Andriarimanga 2, T.E. Razafindrabe 1, F.N. Raharinirina 1, F. Rafalimalala 2, L.E. Rafitoharson 1, F.P.P. Andriamahenina 2, F. Ramandray 5, K. Ravahatra 2, J.R. Rakotomizao 1, M. Tiaray Harison 3, J.L. Rakotoson 1, R.N. Raharimanana 2
1 Service de pneumologie, centre hospitalier universitaire Joseph Raseta Befelatanana, Antananarivo, Madagascar 
2 Service de pneumologie, centre hospitalier universitaire Fenoarivo, Antananarivo, Madagascar 
3 Service de pneumologie, centre hospitalier universitaire, place Kabary Antsiranana, Madagascar 
4 Service de pneumologie, centre hospitalier universitaire Tambohobe Fianarantsoa, Madagascar 
5 Département économie, université d’Antananarivo, Madagascar 

Auteur correspondant.

Résumé

Introduction

La bronchectasie est une pathologie relativement fréquente en Afrique mais souvent sous diagnostiquée. L’objectif de notre étude était de décrire les profils sociodémographiques, cliniques et paracliniques des dilatations des bronches dans 2 services de pneumologie de Madagascar.

Méthodes

Étude multicentrique, rétrospective, descriptive menée sur 3 ans et moins allant du 1er janvier 2020 au 31 mai 2023 réalisée aux services de Pneumologie du CHU Joseph Raseta Befelatanana et du CHU de Fenoarivo des patients hospitalisés présentant un diagnostic de bronchectasie retrouvée sur la radiographie thoracique et/ou sur le scanner thoracique.

Résultats

Nous avons colligé 151 cas de bronchectasie avec une prévalence hospitalière de 4,4 %. L’âge moyen des patients était de 53 ans. Une prédominance masculine a été constatée dans 104 cas (68,87 %) avec un sex-ratio de 2,2. Les antécédents de tuberculose ont été notés dans 43,7 % des cas, suivis des infections à SARS-COV 2 dans 31,11 % des cas. Les symptômes cliniques étaient dominés par la bronchorrhée (79,47 %) et la dyspnée (45,03 %). Sur le plan imagerie, les lésions étaient localisées dans 81,45 % des cas, les bronchectasies de tractions, cylindriques et kystiques étaient présente respectivement dans 43,7 % ; 26,5 % ; et 20,25 % des cas. L’examen cytobactériologique des expectorations a été réalisé chez 6,02 % des cas et 3 malades (30 %) ont été surinfectées par Pseudomonas aeruginosa.

Conclusion

Au terme de notre étude, la tuberculose était l’étiologie la plus fréquente des bronchectasies. La connaissance des profils des dilatations des bronches amène à poser un diagnostic précoce et de prendre en charge à temps les patients.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

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© 2024  Publié par Elsevier Masson SAS.
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Vol 17 - N° 1

P. 266 - janvier 2025 Retour au numéro
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