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Les facteurs déterminants de l’intolérance à l’effort chez les patients BPCO - 12/01/25

Doi : 10.1016/j.rmra.2024.11.555 
M. Martani 1, 2, 3, , M.K. Bourahli 1, 2, 3, M. Bougrida 1, 2, 3
1 Université Constantine 3, Algérie 
2 Laboratoire de recherche des maladies métaboliques, Algérie 
3 Service de physiologie clinique et explorations fonctionnelles, CHU, Constantine, Algérie 

Auteur correspondant.

Résumé

Introduction

La faible tolérance à l’effort représente un véritable handicap pour patients atteints de BPCO. En pratique, cette intolérance à l’effort est évaluée lors du test de marche en mesurant la distance parcourue en six minutes.

L’objectif de cette étude est de déterminer les facteurs déterminants de la tolérance à l’effort chez les patients BPCO stable.

Méthodes

Étude prospective réalisée au niveau du service de physiologie et explorations fonctionnelles du CHU de Constantine. Ont été inclus dans l’étude tous les patients présentant une BPCO stable confirmée par spirométrie (VEMS/CVF post-BD<0,7). Tous les patients (n=80) ont bénéficié d’un examen clinique (stade mMRC de la dyspnée, nombre d’exacerbation durant l’année précédente), de mesures anthropométriques, d’une pléthysmographie selon les recommandations ATS/ERS et d’un test de marche de six minutes

Résultats

L’âge et l’IMC moyen de notre population étaient respectivement de 66±8 ans et 24±4kg/m. La distance de marche moyenne en mètre et en pourcentage était respectivement de: 497±68m et 72±9 %. La distance de marche (m) était corrélée significativement et inversement avec l’âge (r=−0,40), le stade mMRC (−0,36), le nombre d’exacerbation (r=−0,27), le rapport VR/CPT (r=−0,33).

La distance de marche (m) était aussi corrélée significativement et positivement avec la CVF (r=0,36), le VEMS % post-BD (r=0,34), le DEM25-75 (r=0,40), la CI (r=0,27) et le rapport CI/CPT (r=0,48).

Conclusion

L’intolérance à l’effort chez les patients BPCO dépend de la distance de marche parcourue lors du TM6 et cette distance est déterminée par l’âge, la dyspnée, le nombre d’exacerbation durant l’année précédente, ainsi que la sévérité de l’obstruction bronchique et les indices de la distension pulmonaire.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

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© 2024  Publié par Elsevier Masson SAS.
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Vol 17 - N° 1

P. 271 - janvier 2025 Retour au numéro
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