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Mesure pléthysmographique des résistances : quel apport dans le diagnostic de l’asthme ? - 12/01/25

Doi : 10.1016/j.rmra.2024.11.570 
O. Abouobayd , M.A. Eddahioui, M. Ijim, O. Fikri, L. Amro
 Service de pneumologie, hôpital Arrazi, CHU Mohammed IV, Labo LRMS, FMPM, UCA, Marrakech, Maroc 

Auteur correspondant.

Résumé

Introduction

L’asthme, caractérisé par une bronchoconstriction et une obstruction des voies aériennes, présente des variantes qui ne sont pas toujours détectées par la spirométrie. Même si le TVO est de règle, il est souvent absent. Les mesures pléthysmographiques des résistances des voies aériennes offrent une évaluation plus précise, permettant un diagnostic et un traitement adaptés à chaque patient. L’objectif de notre travail est de décrire l’intérêt des mesures des résistances des voies aériennes dans le diagnostic de l’asthme.

Méthodes

Il s’agit d’une étude rétrospective portée sur les patients suivis en consultation d’allergologie au service de pneumologie du CHU Mohammed VI à Marrakech, entre janvier 2022 et août 2024.

Résultats

Nous avons colligé 100 cas. La moyenne d’âge était de 38 ans, avec une prédominance féminine (70,4 %). 8,7 % des patients étaient tabagiques et 36 % étaient exposés au tabagisme passif. La rhinite allergique était associée à l’asthme chez 76 % des patients. Une spirométrie était réalisée chez tous les patients, dont 30 non interprétables. Sur 70 patients étudiés, 47,4 % des patients avaient un profil fonctionnel normal. Un trouble ventilatoire obstructif (TVO) était retrouvé chez 27 (38,5 %) patients. 20 patients avaient une atteinte des petites voies aériennes. Le VEMS moyen était de de 2,67 L avec un rapport de Tiffeneau moyen de 73,3 %. Parmi les 100 patients étudiés, les mesures pléthysmographiques des résistances des voies aériennes (SRAW) étaient élevées chez 64 % des cas, dont 25 patients sur les 33 ayant un profil spirométrique normal. Après bronchodilatation, une diminution des résistances a été observée chez 70 % des patients, soulignant une réversibilité que la spirométrie n’avait pas toujours détectée.

Conclusion

Les paramètres pléthysmographiques sont très fréquemment altérés au cours de l’asthme, alors que le recours à cet examen est peu fréquent actuellement. La mesure des résistances des voies aériennes, qui est une manœuvre simple et rapide à réaliser, devrait être considérée chaque fois que le diagnostic de l’asthme est suspecté cliniquement avec une spirométrie normale ou chez tout patient n’arrivant pas à exécuter correctement les manœuvres forcées spirométriques.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

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© 2024  Publié par Elsevier Masson SAS.
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Vol 17 - N° 1

P. 278 - janvier 2025 Retour au numéro
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