Réduction chirurgicale d’emphysème : une option à ne pas oublier à l’ère des valves - 05/12/25
Surgical emphysema reduction: A viable alternative in the era of endobronchial valves

Résumé |
Introduction |
La prise en charge des patients atteints de BPCO avec emphysème sévère au stade d’insuffisance respiratoire chronique reste complexe. Les valves endobronchiques sont de plus en plus utilisées. La chirurgie de réduction de volume pulmonaire constitue une alternative parfois sous-utilisée. Elle nécessite une évaluation multidisciplinaire, en particulier chez les candidats à la transplantation pulmonaire.
Observation |
Nous rapportons le cas d’un homme de 57 ans, ancien fumeur, adressé pour transplantation pulmonaire dans un contexte de BPCO avec emphysème prédominant au lobe supérieur droit et distension majeure. Il présentait une dyspnée (mMRC 3), un indice BODE à 6, un VEMS à 31 % et un VR à 329 % de la théorique. L’analyse StratX® et une concertation multidisciplinaire ont conduit à une lobectomie supérieure droite. À six mois, son VEMS était à 56 %, son VR à 191 %, avec une amélioration de la pic, de la pente
et de la mobilité diaphragmatique.
Conclusion |
Ce cas souligne l’intérêt de la chirurgie de réduction de volume chez des patients sélectionnés à l’ère des techniques endoscopiques de réduction de l’emphysème, permettant une amélioration significative de la fonction respiratoire et un report possible de la transplantation pulmonaire.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Summary |
Introduction |
Management of patients with chronic obstructive pulmonary disease (COPD) and severe emphysema is complex. While endobronchial valve placement has become a widespread option, lung volume reduction surgery (LVRS) remains an important but sometimes underused alternative. Selecting the most appropriate intervention requires a multidisciplinary approach, especially for lung transplantation candidates.
Case report |
We report the case of a 57-year-old male former smoker referred for lung transplantation due to advanced COPD with severe upper-lobe predominant emphysema and pronounced pulmonary hyperinflation. The patient had disabling dyspnea (mMRC 3), a BODE index of 6, and major pulmonary function impairment (forced expiratory volume at 1st second [FEV 1 ] 31% predicted; residual volume 329% predicted). After multidisciplinary discussion and StratX® analysis, the patient underwent right upper lobectomy. Six months postoperatively, he had experienced significant symptomatic and functional improvement: FEV 1 had increased to 56% predicted, residual volume had decreased to 191%, and max had improved. Ventilation efficiency and gas exchange likewise improved. Diaphragmatic ultrasound demonstrated enhanced mobility and thickening.
Conclusion |
This case highlights the interest of LVRS in carefully selected patients with severe emphysema, which remains viable in the era of bronchoscopic interventions. LVRS can provide clinical and functional benefits, improve quality of life, and in some cases delay lung transplantation. It remains an essential part of the therapeutic arsenal for end-stage emphysema and should be considered in multidisciplinary evaluations.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Emphysème, BPCO, Transplantation pulmonaire, Intervention chirurgicale pulmonaire
Keywords : Emphysema, COPD, Lung transplantation, Pulmonary surgical procedure
Plan
Vol 42 - N° 9-10
P. 498-503 - décembre 2025 Retour au numéroDéjà abonné à cette revue ?


