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Imagerie microscopique quantitative in vivo de l’apoptose dans un modèle de xénogreffe murine d’adénocarcinome pulmonaire - 02/12/14

Doi : 10.1016/j.rmr.2014.06.015 
F. Guisier 1, 2, M. Salaün 1, 2, P. Bohn 2, 3, P. Vera 2, 3, L. Thiberville 1, 2,
1 Clinique Pneumologique, CHU Charles Nicolle, Rouen, France 
2 LITIS, EA4108, équipe Quantification en Imagerie Fonctionnelle, Rouen, France 
3 Service de Médecine Nucléaire, CLCC H. Becquerel, Rouen, France 

Auteur correspondant.

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Résumé

Organisation

Travail réalisé sous la direction de M. Salaün, P. Bohn, P. Vera et L. Thiberville.

Introduction

La résistance à l’apoptose est une des caractéristiques des cellules cancéreuses. Le cisplatine et l’erlotinib rétablissent l’apoptose. Une méthode d’évaluation in vivo de l’apoptose permettrait d’étudier les mécanismes moléculaires de sensibilité et de résistance aux traitements. Le but de cette étude est d’évaluer la faisabilité d’une évaluation précoce de la réponse au traitement par micro-imagerie quantitative in vivo en fluorescence de l’apoptose.

Méthodes

Les lignées cellulaires humaines A549 (sauvage pour EGFR), H1650 (sensible à l’erlotinib) et H1975 (résistante à l’erlotinib) ont été utilisées pour générer des tumeurs sous-cutanées sur des souris nude. Les tumeurs étaient traitées par cisplatine 25μg intra-tumoral (A549, n=5), erlotinib 25mg/kg intra-péritonéal (A549, H1650 et H1975, n=6×3) ou placebo (A549, H1650 et H1975, n=4×3). Une micro-imagerie in vivo de l’apoptose était réalisée par microscopie confocale fibrée en fluorescence (MCFF) après injection intraveineuse d’un substrat fluorescent de la caspase 3 activée.

Résultats

Dans ce modèle, l’apoptose était détectée in vivo dès 24H après traitement. Le ratio d’intensité de fluorescence (RIF) des tumeurs A549 traitées par cisplatine était significativement supérieur à celui des tumeurs non traitées (16,2±1,0 vs 2,2±0,4 ; p=0,004). Après traitement par erlotinib, le RIF des tumeurs H1650 était significativement supérieur à celui des tumeurs A549, lui même significativement supérieur à celui des tumeurs H1975 (16,6±3,4 vs 7,9±0,8 vs 2,3±0,1 resp., p<0,05).

Conclusion

L’évaluation précoce de l’apoptose par micro-imagerie in vivo en microscopie confocale fibrée en fluorescence permet de différencier des tumeurs sensibles de tumeurs résistantes à l’erlotinib dans un modèle de xénogreffe murine d’adénocarcinome pulmonaire humain.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

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© 2014  Publié par Elsevier Masson SAS.
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Vol 31 - N° 9

P. 880 - novembre 2014 Retour au numéro
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