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Caractéristiques cliniques, cardiologiques et pronostiques des patients atteints de sarcoïdose cardiaque. Étude cas-témoins - 20/12/14

Doi : 10.1016/j.rmr.2014.11.055 
A. Benattia 1, M. Salaün 1, I. Radhouani 2, M. Soussan 3, P.Y. Brillet 2, H. Nunes 4, L. Thiberville 1, D. Valeyre 4
1 Clinique pneumologique, CHU de Rouen, Rouen, France 
2 Service de radiologie, hôpital Avicenne, Bobigny, France 
3 Sevice de médecine nucléaire, hôpital Avicenne, Bobigny, France 
4 Service de pneumologie, hôpital Avicenne, Bobigny, France 

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Résumé

Introduction

La sarcoïdose cardiaque (SC) représente la deuxième cause de mortalité liée à la sarcoïdose en France.

Objectif

Évaluer les manifestations cliniques, les caractéristiques des principales explorations cardiologiques et le pronostic de la SC dans une étude de type cas-témoins.

Méthode

Au total, 278 patients suspects de SC ont bénéficié d’une IRM cardiaque (IRMc) entre janvier 2007 et décembre 2013. Le diagnostic a été retenu dans 114 cas, devant l’association de signes cliniques et paracliniques compatibles et la présence de rehaussement tardif sur l’IRMc. Les cas ont été comparés aux 118 patients pour lesquels le diagnostic de SC n’a pas été retenu.

Résultats

Deux facteurs étaient associés à la SC : le sexe féminin (54 % vs 34 % ; p=0,0019) et un jeune âge au diagnostic de SC (45ans vs 49ans ; p=0,013). Les patients avec SC n’étaient pas différents des témoins en termes de symptomatologie cardiaque, d’atteinte extrathoracique ou de stade radiologique de sarcoïdose. Les troubles de conduction sur l’ECG et les troubles du rythme ventriculaire sur le holter-ECG étaient plus fréquents en cas de SC (34 % vs 20,3 % ; p=0,020 et 50,6 % vs 6,4 % ; p<0,001). Une fixation focale ou focale à diffuse sur la TEP-FDG était associée à une SC (95 % vs 19 % ; p<0,001). Vingt-trois complications cardiaques ont été objectivées chez les cas. Aucun décès ou trouble du rythme ventriculaire grave n’a été constaté pendant les 4,9 années du suivi moyen.

Conclusion

L’IRMc et la TEP-FDG permettent d’affirmer le diagnostic de SC mais ils ne peuvent être réalisés de manière systématique. On manque d’un algorithme simple pour identifier les patients devant bénéficier de ces examens.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

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© 2014  Publié par Elsevier Masson SAS.
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Vol 32 - N° S

P. A19-A20 - janvier 2015 Retour au numéro
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