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Tests comparatifs des performances des ventilateurs de domicile sur poumon mécanique actif - 20/12/14

Doi : 10.1016/j.rmr.2014.10.497 
E. Fresnel 1, A. Cuvelier 2, J.F. Muir 2, C. Letellier 3
1 CORIA UMR 6614, ADIR association, Saint-Étienne-Du-Rouvray, France 
2 Service de pneumologie et USIR, UPRES EA3830, université de Rouen, Rouen, France 
3 CORIA UMR 6614, Saint-Étienne-Du-Rouvray, France 

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Résumé

La compréhension des asynchronismes patient-ventilateur, définis comme un déphasage entre le cycle ventilatoire du patient et le cycle de pression du ventilateur, est une problématique essentielle en ventilation non invasive. Évaluer la synchronisabilité des ventilateurs à des modèles pulmonaires sur poumon mécanique actif est aujourd’hui la méthode la plus pertinente.

Nous avons développé une courbe de pression musculaire pilotant un ASL 5000 afin que celle-ci corresponde aux données physiologiques ; elle ne dépend que des deux paramètres cliniques que sont la fréquence ventilatoire fv et la pression d’occlusion P0.1 qui sont respectivement variés sur les intervalles 10<fv<30cpm et 0,5<P0.1<10cmH2O, reproduisant ainsi la variabilité inter-individuelle d’une cohorte de plus de 400 patients. Sept ventilateurs (A40, Elisée 150, Monnal T50, S9, Stellar 100, Trilogy 100, Vivo 50) ont été testés.

La synchronisabilité moyenne est de 61±10 % pour le modèle restrictif et de 75±19 % pour le modèle obstructif. Les ventilateurs présentent des performances qui varient selon le modèle pulmonaire ventilé, comme en témoignent le délai de déclenchement de la pression haute (147±42ms pour le modèle restrictif et 212±54ms pour le modèle obstructif) ou encore la durée de montée en pression (324±92ms pour le réglage minimal et 685±224ms pour le réglage maximal avec le modèle restrictif, 195±106ms pour le réglage minimal et 780±281ms pour le réglage maximal avec le modèle obstructif).

Ces résultats démontrent que les ventilateurs offrent des performances qui diffèrent significativement d’une machine à l’autre et que certaines machines sont mieux adaptées à certains patients que d’autres.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

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© 2014  Publié par Elsevier Masson SAS.
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Vol 32 - N° S

P. A80 - janvier 2015 Retour au numéro
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