La ventilation non invasive (VNI) est devenue la technique de choix pour ventiler les patients BPCO en exacerbation. Son objectif est d’éviter le recours à l’intubation et ses complications.
Déterminer l’indication et l’apport de la VNI dans le contexte d’urgence chez les patients hospitalisés pour exacerbation sévère de BPCO.
Étude rétrospective incluant 56 patients hospitalisés dans notre service pour exacerbation sévère de BPCO.
Il s’agit de 56 hommes d’âge moyen de 64,7ans. Le tabagisme est présent chez tous les patients. Le début de la dyspnée d’effort vari de 1 an à 10ans. Cinquante pour cent des patients appartiennent au groupe D de BPCO. La malnutrition est trouvée chez 80 % des malades avec un IMC de 21,4kg/m2. La principale cause des exacerbations est la surinfection bronchique. La VNI est indiquée en urgence chez tous les patients. Son indication est l’insuffisance respiratoire aiguë hypercapnique. Avant la VNI, les valeurs moyennes du PH, de la PaO2 et de la PaCO2 étaient : 7,34, 55,35mmHg et 60,11mmHg respectivement sur des gazométries à l’air ambiant. L’évolution était bonne chez 70 % des patients. Trente pour cent des malades sont transférés au service de réanimation devant l’aggravation de leurs états respiratoires. La VNI est poursuivi à domicile chez 10 % des malades à cause de la persistance de l’hypercapnie.
Selon notre expérience, la VNI a permis d’améliorer le pronostic des exacerbations sévère de BPCO.
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Publié par Elsevier Masson SAS.