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La prise en charge de la BPCO - 20/12/14

Doi : 10.1016/j.rmr.2014.10.532 
K. Khaleq, B. Sallak, T. Benhsain
 Service de réanimation, hôpital CHU Ibn Rochd, Casablanca, Maroc 

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Résumé

Introduction

La BPCO est la 4e cause de mortalité au monde. Le médecin généraliste (MG) a un rôle primordial aussi bien dans le dépistage que dans la prise en charge.

Le but de ce travail est d’évaluer les connaissances des médecins généralistes, sur le diagnostic, le bilan initial de la BPCO ainsi la prise en charge de son exacerbation.

Patients et méthodes

Étude prospective réalisée durant une période de 6mois, ayant inclus tout médecin généraliste du secteur public ou privé. L’enquête a été réalisée au moyen d’un questionnaire préétabli et anonyme permettant l’évaluation des connaissances sur cette pathologie. Ces résultats ont été comparés aux recommandations scientifiques.

Résultats

Quatre cent MG ont participé à cette étude. La tranche d’âge allait de 25 à 60ans. Le nombre de consultants atteints de BPCO était de 3 à 10 par semaine pour 49 % des MG. Seuls 33 % de ces derniers ont pris connaissance des recommandations internationales sur la prise en charge de la BPCO. Pour presque la totalité d’entre eux, se sont surtout des symptômes bronchiques chroniques qui orientent vers le diagnostic. 56,7 % des MG proposent la spirométrie pour poser le diagnostic alors que la radiographie thoracique était demandée de façon systématique chez tous les malades. Soixante-seize pour cent des MG traitent les malades par de l’oxygénothérapie nasale, alors que la VNI n’a été instauré que par 16 % d’entre eux. Soixante-quatre pour cent prescrivent systématiquement une antibiothérapie et 84 % utilisent la corticothérapie. Enfin, 96 % des médecins estiment qu’ils n’ont reçu aucune formation dans ce sens.

Conclusion

Ces résultats montrent la méconnaissance et l’insuffisance de prise en charge d’une telle pathologie par les médecins généralistes. Pour y remédier, on peut proposer des formations médicales adaptées.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

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Vol 32 - N° S

P. A91 - janvier 2015 Retour au numéro
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