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Évaluation multidimensionnelle de la dyspnée au cours de la BPCO : étude observationnelle prospective - 20/12/14

Doi : 10.1016/j.rmr.2014.10.533 
C. Morélot-Panzini 1, H. Gilet 2, B. Aguilaniu 3, B. Arnould 2, P. Devillier 4, A. Didier 5, T. Perez 6, T. Similowski 1
1 U1158, service de pneumologie Pitié-Salpêtrière, Paris 
2 Mapi Group, Lyon 
3 Université Joseph-Fourier, Grenoble 
4 UPRES EA220, hôpital Foch, Suresnes 
5 Pôle des voies respiratoires, hôpital Larrey, CHRU de Toulouse, Toulouse 
6 Clinique des maladies respiratoires, CHRU de Lille, Lille 

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Résumé

Objectifs

La dyspnée est un déterminant majeur de la qualité de vie au cours de la BPCO. Son impact est étroitement lié à l’intolérance à l’exercice. La dyspnée, comme la douleur, est multidimensionnelle, avec des composantes sensorielle (S) et affective (A). Cette étude décrit les relations entre « S » et « A » et différents critères de jugement au cours de la BPCO.

Méthodes

Deux cent soixante-seize patients, recrutés par 74 praticiens à l’occasion d’un ajustement thérapeutique (âge 66 ; VEMS 44 % ; CRF 149 % ; GOLD 2, 3, 4 : 34, 36, 30 % ; GOLD ABCD : 8, 20, 8, 64 % ; comorbidités cardiovasculaires 56 % ; exacerbations au cours de la dernière année : 144 patients). Le critère de jugement principal était le « profil multimensionnel de dyspnée » (multidimensional dyspnea profile [MDP]).

Résultats

Le MDP avait une bonne validité multidimensionnelle et une bonne cohérence interne (Cronbach's α>0,8). « S » était mieux corrélé que « A » aux scores MMRC, CAT, et DIRECT (handicap). « A » était mieux corrélé aux scores SF-12 et HADS-anxiété. « S » augmentait linéairement avec MMRC, tandis que « A » augmentait de façon disproportionnée lors du passage de MMRC 3 à MMRC 4. En analyse multivariée, « A » était lié au VEMS, à la présence d’éléments dépressifs, et au type d’activité physique (d’autant plus intense qu’activité limitée aux actions de la vie quotidienne).

Conclusion

1) le MDP est psychométriquement robuste au cours de la BPCO ; 2) il est possible d’évaluer séparément les composantes sensorielle et affective de la dyspnée en pratique pneumologique courante ; 3) ces composantes ont des impacts différents sur les caractéristiques cliniques de la BPCO.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

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© 2014  Publié par Elsevier Masson SAS.
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Vol 32 - N° S

P. A91 - janvier 2015 Retour au numéro
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  • La prise en charge de la BPCO
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  • La dyspnée est un déterminant majeur de l’anxiété éprouvée par les patients atteints de sclérose latérale amyotrophique (SLA)
  • C. Morelot-Panzini, T. Perez, H. Gilet, B. Aguilaniu, B. Arnould, P. Devillier, K. Sedkaoui, T. Similowski