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Erlotinib en traitement au long-cours de patients de vraie vie atteints de CBNPC métastatique ou localement avancé : étude TERRA - 20/12/14

Doi : 10.1016/j.rmr.2014.10.553 
D. Moro-Sibilot 1, C. Chouaïd 2, A. Vergnenègre 3, H. Saal 4, H. Lafosse 5, X. Paoletti 6, B. Milleron 7
1 CHU de Grenoble, Grenoble, France 
2 Hôpital Saint-Antoine, Paris, France 
3 Hôpital du Cluzeau, Limoges, France 
4 Roche, Boulogne-Billancourt, France 
5 Docs International, Nanterre, France 
6 Institut Curie, Paris, France 
7 Hôpital Tenon, Paris, France 

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Résumé

Contexte

À l’initiation de TERRA, peu de données sur les caractéristiques des patients (pts) traités au long-cours par erlotinib (E) étaient disponibles.

Méthodes

Étude française, multicentrique, non interventionnelle, ambispective chez des pts atteints de CBNPCa sans progression après au moins 9mois traités par E, suivis 24mois après inclusion. Critère principal : survie sans progression (SSP) ; critères 2 aires : survie globale (SG), caractéristiques pts, tolérance à long-terme.

Résultats

De 2010 à 2013, 209 pts inclus : femmes 57 %, âge moyen 68±10ans ; ECOG PS1 95 %, ex-fumeur/fumeur 45 %/6 %, CBNPCa stade IV 83 %, adénocarcinome 82 %. Mutations EGFR 46/75 pts évaluables. Chimiothérapie antérieure (0/1/2 lignes : 17 %/57 %/26 %). SSP et SG médianes depuis l’initiation par E : 28,0mois (IC95 %, 25,2–31,1) et 52,5mois (IC95 %, 44,8–65,9), respectivement, suivi moyen 19±13mois depuis inclusion. Pts avec mutation activatrice EGFR (n=46), SSP et SG médianes 31,3mois (IC95 %, 25,0–43,0) et 61,4mois (IC95 %, 44,8–NE), respectivement ; pts sans mutations activatrices EGFR (n=29) : 33,3mois (IC95 %, 19,1–53,1) et 65,1mois (IC95 %, 46,4–NE), respectivement. Après inclusion (suivi médian 16,5mois : 0,0–36,4), évènement indésirable de grades 3–4 chez 18 % pts (rash cutané 3 %, asthénie chronique<1 %, diarrhée récurrente<1 %) ; 6 décès probablement liés à E dont 2 confirmés (pancytopénie fébrile et insuffisance rénale).

Conclusions

Dans la vraie vie, les pts atteints de CBNPCa traités au long-cours par E, y compris ceux sans mutation activatrice EGFR, peuvent atteindre de longues survies. Le profil de tolérance d’E est compatible avec un traitement au long-cours.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

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© 2014  Publié par Elsevier Masson SAS.
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Vol 32 - N° S

P. A97-A98 - janvier 2015 Retour au numéro
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