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Qu’attendent les médecins spécialistes de la chimiothérapie des cancers bronchiques ? - 20/12/14

Doi : 10.1016/j.rmr.2014.10.552 
J.L. Pujol 1, A. Coffy 2, J.P. Mérel 3, J.P. Daurès 2
1 Laboratoire Epsylon, CHU de Montpellier, Montpellier, France 
2 Institut universitaire de la recherche clinique, Montpellier, France 
3 CHU de Montpellier, Montpellier, France 

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Résumé

Objectif

Dans le but connaître ce que les médecins spécialistes attendent de la chimiothérapie, nous les avons confrontés à un auto-questionnaire en ligne (plateforme Epsyline®) décrivant cinq situations différentes de prescription chimio-thérapeutique pour le cancer du poumon (stades IIIB ou IV).

Méthode

Trente médecins spécialistes experts ont été invités ; 22 ont répondu (73 %). Pour chacune des situations cliniques, il était demandé à l’expert de se positionner sur 3 items : « L’ensemble du traitement sera curatif (item 1) ; … prolongera la survie (item 2) ; … soulagera les symptômes (item 3) ». Le jugement porté sur chaque item se faisait sur une échelle de Likert impaire à 5 choix de réponse, entre −2 « pas du tout probable » et 2 « tout à fait probable ».

Résultats

Pour l’item 1, le pourcentage de réponse −2 différait significativement en fonction de la situation clinique (Fischer : p<0,00001). Le test de tendance montrait une relation du pourcentage de la réponse −2 et de l’ordre suspecté des situations cliniques (ordonnées en fonction du pronostic connu de la littérature ; Cochrane - Armitage : p<0,0001).

Pour l’item 3, le pourcentage de réponse +2 ;+1 différait significativement en fonction de la situation clinique (Fischer : p=0,00013 ; test de tendance : p<0,0001).

Conclusion

Ce que les médecins spécialistes attendent de la chimiothérapie en termes de curabilité et de soulagement des symptômes diffère en fonction du pronostic propre à chaque situation tel que connu de la littérature. À la situation de plus mauvais pronostic correspondent l’attente la plus forte en termes de soulagement des symptômes et, inversement, l’attente la plus faible en termes de curabilité.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Plan


© 2014  Publié par Elsevier Masson SAS.
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Vol 32 - N° S

P. A97 - janvier 2015 Retour au numéro
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