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Troubles du sommeil chez les patients adultes souffrant d’allergie respiratoire sévère aux acariens et débutant une immunothérapie allergénique sublinguale. Étude MORPHEE - 21/12/15

Doi : 10.1016/j.rmr.2015.10.027 
B. Pigearias 1, , B. De La Giclais 2, B. Bonnefoy 3, L. Bosquet 4, A. Chartier 5
1 Pneumologie, Nice, France 
2 Pathologies du Sommeil, Argonnais-Annecy, France 
3 Saint-Lô, France 
4 ICTA, Dijon, France 
5 Alk, Courbevoie, France 

Auteur correspondant.

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Resumen

Introduction

Les acariens représentent la première cause d’allergie respiratoire en France. Malgré le lien documenté entre rhinite allergique (RA) et dégradation de la qualité de vie, il n’existe à notre connaissance aucune donnée spécifique de l’impact de l’allergie aux acariens sur le sommeil. L’objectif principal de cette étude est la description des troubles du sommeil des patients débutant une immunothérapie allergénique sublinguale (ITA/SL), en fonction du stade de RA.

Méthodes

Étude observationnelle, transversale, prospective et multicentrique impliquant 189 médecins français libéraux compétents en allergologie menée chez des patients adultes et enfants (≥5ans) présentant une indication de traitement par ITA/SL pour une allergie aux acariens. Le médecin complétait un cahier d’observation et le patient renseignait un auto-questionnaire.

Résultats

De novembre 2014 à mars 2015, 1750 patients ont été inclus dans la population d’analyse, dont 907 adultes. Parmi ceux-ci (âge médian 31ans, 62 % femmes), 90 % présentaient une RA persistante (sévère pour 67 %) et 36 % avaient un asthme associé. L’IMC moyen était de 24,0kg/m24,4) et 9 % avaient un IMC30, la circonférence cervicale moyenne était de 37,7cm (±7,0) et 11 % étaient fumeurs. Environ 75 % des patients ont déclaré que leurs problèmes de sommeil les avaient incités à consulter : 50 % avaient un sommeil de mauvaise qualité, 48 % des ronflements, 38 % des réveils nocturnes fréquents, 28 % un score ESS>8, 27 % des difficultés d’endormissement et 13 % des réveils précoces. Les difficultés d’endormissement, la mauvaise qualité de sommeil et les réveils nocturnes étaient significativement plus fréquents chez les patients présentant une RA persistante sévère (p<0,001). En revanche, la régression logistique n’a pas montré d’impact de l’asthme, de l’IMC ou du tabagisme.

Conclusion

La RA induite par l’allergie aux acariens s’accompagne fréquemment de troubles du sommeil. Ces troubles sont majorés chez les patients présentant une forme persistante sévère de RA.

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Esquema


© 2015  Publicado por Elsevier Masson SAS.
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Vol 33 - N° S

P. A11 - janvier 2016 Regresar al número
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