Profil radio-clinique et étiologique des images en lâcher de ballons - 21/12/15

Les images en lâcher de ballons font craindre des métastases pulmonaires d’un cancer [2Piette V., Flasse B. Douleur thoracique et lâcher de ballons chez une jeune femme Rev Mal Resp 2001 ;  18 : 557-559 [inter-ref]

Haga clic aquí para ir a la sección de Referencias, 1Hubscher P.H., El Haite A., Ougouti R., Lemoine J. Lâcher de ballons de cause inhabituelle Rev Mal Resp 2000 ;  17 : 704-706 [inter-ref]

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Nous rapportons une étude rétrospective sur 78 cas colligés au service des maladies respiratoires du CHU Ibn Rochd de Casablanca sur une période de 9ans.

Il s’agit de 41 hommes et 37 femmes. La moyenne d’âge était de 53ans (24–85 ans). Un antécédent de néoplasie était noté dans 26 %. Le tableau clinique était dominé par des hémoptysies dans 24 cas. L’examen clinique avait retrouvé un nodule mammaire dans quatre cas. L’imagerie thoracique avait objectivé des opacités de densité tissulaire disséminées dans 69 cas et des lésions kystiques multiples dans six cas avec localisation cardiaque et au niveau de l’artère pulmonaire dans un cas. Le diagnostic étiologique était obtenu par biopsie bronchique dans 29 cas, ponction biopsie transpariétale dans sept cas, sérologie hydatique dans six cas, ponction biopsie pleurale dans quatre cas, biopsie sous thoracotomie dans cinq cas, biopsie ganglionnaire et bacilloscopie dans les expectorations dans quatre cas chacun, la biopsie sous laparotomie dans trois cas et la biopsie d’un nodule du sein dans cinq cas. L’étiologie était maligne dans 56 cas, la tuberculose pulmonaire et l’hydatidose multiple étaient retrouvées dans six cas chacune et des anévrysmes de l’artère pulmonaire rentrant dans le cadre de la maladie de Behçet dans un cas. L’image en lâcher de ballons était d’origine indéterminée dans 11 cas. Le traitement variait en fonction de l’étiologie. L’évolution était bonne dans 13 cas, marquée par le décès dans 33 cas.

Cette étude souligne la diversité étiologique des images en lâcher de ballons qui reste dominée par l’origine maligne.