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Apport de l’analyse microbiologique des crachats dans l’exploration des exacerbations non sévères de BPCO - 21/12/15

Doi : 10.1016/j.rmr.2015.10.396 
F. Marouen 1, , M. Boudawara 2, L. Fki Berrajah 3, A. Znazen 3, S. Msaad 4, H. Karray 3, A. Hammemi 3
1 Service de pneumologie, policlinique CNSS, Sfax, Tunisie 
2 Laboratoire, policlinique CNSS, Sfax, Tunisie 
3 Laboratoire de microbiologie, hôpital Habib Bourguiba, Sfax, Tunisie 
4 Service de pneumologie, CHU Hédi Chaker, Sfax, Tunisie 

Auteur correspondant.

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Resumen

Introduction

L’exacerbation aiguë des broncho-pneumopathies chroniques obstructives (BPCO) constitue un lourd fardeau sur les systèmes de santé à travers le monde. L’objectif était de préciser la fréquence des infections bactériennes et virales chez les patients consultant pour exacerbation aiguë de BPCO et d’identifier les pathogènes responsables.

Méthodes

Il s’agit d’une étude prospective réalisée entre octobre 2013 et juin 2014. Nous avons inclus 45 malades ayant une BPCO qui consultent pour exacerbation à la consultation de pneumologie de la policlinique CNSS de Sfax. Pour tous les malades et à chaque épisode, nous avons réalisé une radiographie thoracique, un bilan inflammatoire et une analyse bactériologique et virologique des crachats basée sur les techniques classiques et les techniques moléculaires (Nucleic Acid Amplification Tests) pour les agents viraux et les bactéries atypiques, Chlamydia, Mycoplasma pneumoniae, Rickettsiae et Legionella.

Résultats

L’âge moyen des malades était de 66. Les vaccinations antigrippe et anti-pneumococcique ont été faites respectivement dans 34,8 % et 4,3 % des cas. La majorité des malades étaient aux stades avancés de leur maladie. Le type exacerbateur fréquent était retrouvé dans 76 % des cas. Pour le traitement de fond, 69,6 % des patients recevaient une corticothérapie inhalée, 29 % la théophylline, 56,5 % des LABA, 32,6 % des LAMA, et 4,3 % étaient sous OLD. La fièvre était retrouvée dans 11,8 % des cas et les crachats verdâtres dans 57 % cas et un syndrome grippal était associée dans 62,7 % des cas. L’examen bactériologique des crachats était valide dans 58 % des cas et positif chez 8 malades. Le germe le plus retrouvé dans les crachats était l’Haemophilus influenzae (37,5 %). La PCR dans les crachats était positive dans 25,5 % des cas et le rhinovirus était le virus le plus fréquent.

Conclusion

Une étiologie infectieuse a été établie dans environ 39 % des exacerbations non sévère de nos malades. La majorité des causes identifiables étaient d’origine virale.

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© 2015  Publicado por Elsevier Masson SAS.
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Vol 33 - N° S

P. A190 - janvier 2016 Regresar al número
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