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L’écoute des bruits à la bouche est supérieure à l’auscultation pulmonaire pour détecter l’encombrement bronchique - 21/12/15

Doi : 10.1016/j.rmr.2015.10.481 
B. Selleron 1, , R. Follonier 2
1 GTK, Saint-Jean-de-La-Ruelle, France 
2 Saint-Jean-de-La-Ruelle, France 

Auteur correspondant.

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Resumen

Introduction

L’auscultation pulmonaire est considérée comme la méthode référence pour diagnostiquer l’encombrement bronchique en pratique courante. L’écoute des bruits à la bouche est une méthode complémentaire [1] qui n’a pas été évaluée en dehors des bruits à la toux [2]. Cette étude exploratoire a pour but d’évaluer si l’écoute des bruits à la bouche et notamment au cours de l’augmentation du flux expiratoire (AFE) permet d’identifier la présence d’un encombrement bronchique passé inaperçu à l’auscultation pulmonaire.

Méthodes

Les dossiers de 67 patients (27 BPCO, 27 dilatations des bronches, 7 asthmes et 6 bronchites) ont été étudiés. Le recueil de données était réalisé lors de la séance initiale par deux kinésithérapeutes respiratoires expérimentés dans le recueil des signes auscultatoires d’encombrement bronchique (SAEB) et l’écoute des bruits à la bouche (BALAB). Les données recueillies ont fait l’objet d’un traitement statistique par test exact de Fischer et par test de sensibilité.

Résultats

Sur les 67 dossiers étudiés, nous retrouvons 41 cas présentant des SAEB et des BALAB, 24 des BALAB sans SAEB, 1 cas de SAEB sans BALAB et un cas sans SAEB ni BALAB. Le test exact de Fisher confirme que l’étude des BALAB est fiable pour détecter l’encombrement bronchique comparativement à l’auscultation standard. Le test de sensibilité valide que l’étude des BALAB est supérieure (98 %) à l’auscultation pulmonaire standard (64 %) pour détecter l’encombrement bronchique.

Conclusion

L’écoute des BALAB semble être une méthode plus sensible que l’auscultation pulmonaire isolée pour détecter la présence d’un encombrement bronchique. Cette première étude justifie de prolonger l’étude des bruits à la bouche en évaluant la reproductibilité inter-opérateur. De plus une analyse objective (acoustique) des bruits à la bouche doit être menée comme cela a déjà été fait pour l’auscultation et la toux.

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Vol 33 - N° S

P. A222-A223 - janvier 2016 Regresar al número
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