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L’apport de la polygraphie ventilatoire dans le diagnostic du syndrome d’apnées obstructives du sommeil - 21/12/15

Doi : 10.1016/j.rmr.2015.10.593 
S. El Fadili , N. Zaghba, H. Benjelloun, N. Yassine
 Service des maladies respiratoires, CHU Ibn Rochd, Casablanca, Maroc 

Auteur correspondant.

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Resumen

Introduction

La polysomnographie est l’examen de référence pour le diagnostic positif du SAOS. Cependant, il est évident que l’enregistrement polygraphique de ventilation serait une bonne alternative allégeant sa prise en charge.

Méthodes

Nous rapportons l’expérience du service des maladies respiratoires du CHU Ibn Rochd de Casablanca à propos du diagnostic du SAOS.

Résultats

Nous avons colligé 306 patients qui consultent pour suspicion de SAOS dont 215 femmes et 91 hommes, la moyenne d’âge est de 48 avec des extrêmes 13 à 109ans. L’interrogatoire a noté une hypertension artérielle dans 183 cas, un RGO et une dyslipidémie dans 92 cas chacun, un diabète dans 76 cas, un tabagisme dans 55 cas, une BPCO dans 31 cas, une coronaropathie et une consommation d’alcool dans 18 cas, un asthme et une rhinite dans 16 cas chacun, une acromégalie et une insuffisance cortico-surrénalienne dans 3 cas chacun et une patiente trisomique. L’indice de masse corporelle moyen est de 37kg/m2. La moyenne de circonférence du cou est de 33cm (extrêmes : 33–45cm). L’Epworth moyen est de 10. L’analyse manuelle de l’enregistrement polygraphique de ventilation a permis de retenir le diagnostic de SAOS chez 162 cas (53 %) avec un IAH moyen de 17 dont 185 sévères, 61 modérés et 60 légers. La prise en charge est basée essentiellement sur les mesures hygiéno-diététiques chez les patients obèses et en surpoids. La pression positive continue est indiquée chez 75 cas, avec un taux d’acceptation de 11 % (6 patients), une orthèse d’avancée mandibulaire chez 7 cas, et la ventilation non invasive chez tous les patients SAOS-BPCO avec un taux d’acceptation de 3 % (un patient).

Conclusion

La polygraphie ventilatoire reste un moyen fiable qui donne plus de confort avec une facilité et une rapidité d’installation par rapport à la polysomnographie, qui reste indiquer afin d’éliminer formellement le SAOS chez les malades ayant un IAH<10 et les étiologies qui pourraient être responsables de la somnolence diurne telle que la narcolepsie.

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Vol 33 - N° S

P. A262 - janvier 2016 Regresar al número
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